Hilsprich : à 21 ans, Ivan Haas fait du parapente partout dans le monde
Ivan Haas est parapentiste de haut-niveau. À 21 ans, le jeune originaire de Hilsprich jongle entre études et parapente. Un rythme de vie plutôt intense.
Son N°1 - Hilsprich : à 21 ans, Ivan Haas fait du parapente partout dans le monde
Tout au long de l’année, il est loin de sa Lorraine natale pourtant, c’est bien dans la région qu’il a commencé le parapente. A 21 ans, Ivan Haas est parapentiste de haut-niveau. Une passion venue dès le plus jeune âge.
Voir mon père voler ça m'a tout de suite donné envie d'en faire. Dès que j'ai eu 12 ans il m'accrochait à la voile sur une petite pente pour avoir les sensations d'être sous une voile, de sentir ce que ça faisait.
Un 1er vol à 14 ans
Originaire de Hilsprich, le Mosellan réalise son premier vol seul à 14 ans, l’âge minimum obligatoire.
J'avais une radio qui me permettait d'avoir les indications que me donnait un moniteur au sol. Au fur et à mesure des vols j'avais de moins en moins de consignes, jusqu'au jour où je n'ai plus eu de radio avec moi.
Ivan Haas a commencé à voler en Alsace, sur la crête des Vosges. Depuis, les endroits qu’il survole sont bien nombreux. Et tout s’est enchaîné puisqu’à 15 ans il quitte la Lorraine et sa maison familiale.
J'ai intégré le pôle espoir de mes 15 à 17 ans à Font-Romeu où il y a un centre pour sportifs de haut-niveau.
Ivan Haas fait désormais partie du pôle France mais n’a pas pour autant arrêté ses études. Actuellement en Espagne pour devenir pilote de ligne, il jongle entre cours et parapente tout au long de l’année.
D'octobre à mai je fais mes études à Barcelone et de juin à octobre je fais ma saison à plein temps. Je vole et je fais des compétitions.
Globe-trotter avec le parapente
Des vols et des compétitions qui se déroulent tout autour du globe.
Parfois c'est en Suisse, parfois c'est un peu partout en France, dans les Alpes, les Pyrénées. Mais aussi au Brésil, en Slovénie, on fait un peu tous les pays.
Avec parfois des expériences quelques peu atypiques…
Une fois en Serbie, j'ai atterri dans un endroit complètement isolé, il n'y avait même pas de route pour y accéder. Pour moi c'était impossible de marcher avec 40 kg de matériel et un genou blessé. J'ai dû négocier avec un Russe et un Serbe dans plusieurs langues pour que le fermier serbe me ramène sur une route goudronnée. Parfois c'est un peu l'aventure !
"Faire sans cesse des choses différentes"
Son calendrier est bien rempli mais il sait aussi repasser chez lui.
J'aime beaucoup après chaque compétition me reposer un peu. Souvent je rentre en Lorraine car c'est là où je préfère rentrer. Je vais chez mes parents qui y habitent et j'aime bien prendre du temps pour moi dans la région.
Un repos qu’il apprécie mais pour autant, Ivan Haas ne changerait son quotidien pour rien au monde.
On est tout le temps à faire des choses différentes, être dans des pays différents. Ce sont toutes ces choses que le parapente m'apporte qui me plaisent le plus.