Menuiseries Bieber : près de 100 ans de savoir-faire
L’entreprise Bieber Bois a vu le jour en 1928 à Waldhambach, dans le Bas-Rhin. De 4 salariés au départ, elle emploie aujourd’hui 130 personnes. Nous sommes allés visiter cette entreprise fabricante de menuiseries extérieures avec le directeur général Gaetano Casa, c’est l’histoire du jour de la rédaction.
Son N°1 - Menuiseries Bieber : près de 100 ans de savoir-faire
Du bois issu de forêts gérées durablement
Avant de devenir une fenêtre, le bois va passer par de nombreuses étapes. Tout commence par le choix de la matière première.
Il y a 4 essences de bois : le pin, le chêne, l’eucalyptus et le mélèze. Entre 99% et 100% de nos bois, sont issus de forêts gérées durablement. Ce sont des bois qui sont issus de nos forêts françaises principalement à part le mélèze qui est vraiment une essence un peu particulière qui vient des pays sibériques ou l’eucalyptus qui est un bois plus dur, plus rosé, qui vient d’Uruguay.
Un savoir-faire qui perdure
Le bois va ensuite être raboté, moulé, percé. Une partie du travail est effectuée par des machines, mais la plupart des étapes se font à la main comme le cadrage ou le ponçage par exemple.
Une fois que les menuiseries sont assemblées, cadrées, on a des collaborateurs qui vont poncer l’ensemble de la menuiserie pour faire tomber les fibres du bois, s’assurer de la qualité du bois et ils vont réaliser un contrôle visuel pour éviter toute forme de défaut. Aujourd’hui, il n’y a rien qui remplace l’œil d’un menuisier ou l’œil d’un collaborateur. Ce sont eux qui sont garants de la qualité de la menuiserie Bieber dans le process général.
Les menuiseries sont ensuite triées puis direction la peinture. Après un dernier point de contrôle, c’est le moment de la finition. Il faut mettre les joints, le ferrage, la vitre et le silicone pour avoir une fenêtre parfaitement étanche.
Notre collaboratrice vient apposer un joint de silicone dans la gorge pour faire l’étanchéité entre le bois et le vitrage et ensuite elle vient tirer à la main l’ensemble du silicone donc c’est un vrai savoir-faire. Sur une année complète on va tirer entre 300 et 350 kilomètres de silicone.
À cette étape, la fenêtre est terminée. Elle peut être palettisée et envoyée.
On travaille essentiellement sur l’ensemble du territoire français, mais on a aussi une partie export. On va exporter nos produits aux Etats-Unis, en Suisse, en Belgique et un petit peu au Portugal.
150 fenêtres sont fabriquées à Waldhambach tous les jours. Les menuiseries Bieber ne connaissent pas la crise. Leur carnet de commandes est plein que ce soit pour les commandes des particuliers ou pour des chantiers plus importants. Ils ont d’ailleurs été retenus sur 10 projets de bâtiments pour les Jeux olympiques 2024. Leur seule difficulté aujourd’hui : trouver de la main d’œuvre.