Après la crise, ''la reprise a été phénoménale'' chez Câbleries Lapp
L'entreprise Câbleries Lapp installée sur le technopôle Sud de Forbach est en plein développement et prévoit de nouveaux investissements en 2022.
Son N°1 - Après la crise, ''la reprise a été phénoménale'' chez Câbleries Lapp
Jehan-Michel Dunkhorst directeur des opérations chez Câbleries Lapp
Présentez-nous un peu la société. Depuis quand êtes-vous ici, que faites-vous exactement ?
Les câbleries Lapp sont implantées sur le technopôle depuis 1990, nous avons actuellement 283 salariés et nous produisons des câbles électriques à destination essentiellement de l’industrie.
Et comment cela va en ce moment? Est-ce que les affaires vont bien en 2022?
Après la période de Covid-19 la reprise a été phénoménale et actuellement l’activité bat son plein.
Nous allons réaliser des investissements massifs notamment sur l’exercice en cours et des investissements prévus pour le nouvel exercice avec l’achat de nouveaux équipements. L’objectif est d’accroître bien sûr notre chiffre d’affaires et d’industrialiser de nouveaux produits comme des câbles solaires, qui servent à connecter les panneaux photovoltaïques.
Les énergies renouvelables sont quelque chose d’intéressant et d’important pour le groupe Lapp, donc on va industrialiser de nouveaux moyens de production qui permettront d’intégrer et de commencer à produire notre propre cuivre étamé.
Qui dit investissements et nouveaux équipements dit forcément recrutements. Est-ce que vous embauchez en ce moment et par la suite? Avez vous également certaines difficultés à recruter?
Nous avons embauché dans différents secteurs que ce soit dans les services supports pour renforcer la maintenance de process, beaucoup de conducteurs de ligne également. Notre taux d’intérimaires est encore relativement élevé donc des d’embauches sont à prévoir dans les mois à venir et pour l’exercice prochain.
Le recrutement est assez compliqué effectivement. On a un parcours de formation, donc on recherche des personnes qui sont motivées, qui ont envie de s’investir. Pour nous le plus important c’est les hommes, une entreprise ne peut pas fonctionner sans une belle équipe. Le recrutement en ce moment s’avère parfois délicat.
La guerre en Ukraine fait augmenter le coût des matières première et de l’énergie. Est-ce que ça a un impact négatif sur votre économie ?
Les coûts de l’énergie nous impactent assez massivement. La disponibilité de certaines matières premières s’avère compliqué, comme le polyuréthane qui est clairement en rupture de stock à travers le monde.
Mais on s’en sort relativement bien. Notre portfolio est suffisamment diversifié pour ne pas subir effectivement de baisse de part de marché.
Justement par rapport à ce conflit en Ukraine, vous avez décidé de faire preuve de solidarité avec une belle initiative.
Une belle initiative lancée par la direction de nos ressources humaines. Donc on remercie Rachel Goetschel, qui effectivement a réalisé l’ensemble des démarches, ainsi que Stéphane Kaczmarek le directeur général, et on va donc offrir deux postes à des Ukrainiennes qui vont démarrer aujourd’hui.
Il y aura la barrière de la langue mais nous ferons appel à des traductrices et nous allons monter un plan de formation pour les intégrer dans les meilleures conditions.