Bitche : Les agents des routes du Pays de Bitche rassemblés en un seul et même lieu
En visite dans le canton de Bitche, le président du département Patrick Weiten a inauguré mardi 13 septembre le nouveau Centre d’Exploitation Routes et Maintenance de Bitche. Il regroupe les personnels et les moyens des 4 anciens centres de Goetzenbruck, Rohrbach-lès-Bitche, Volmunster et Bitche.
Son N°1 - Les agents des routes du Pays de Bitche rassemblés en un seul et même lieu
Un outil indispensable dans le Pays de Bitche
Le patrimoine routier sous la responsabilité du Département de la Moselle est colossal : 4 300 km de routes départementales répartis sur tout le territoire. Pour le président du département, Patrick Weiten, il est évident que le Pays de Bitche a besoin de moyens conséquents pour mener à bien l’entretien de ses routes.
Le service hivernal ici à Bitche n’est pas traité de la même façon que sur Thionville. Les conditions climatiques ne sont pas les mêmes, l’environnement n’est pas le même.
C’est pour ça qu’ici, un investissement de 2,5 millions d’euros a été fait pour ce nouveau centre qui accueille 22 agents et 2 chefs de centre. William Hoehn est responsable d’exploitation.
On a été doté d’un super équipement de travail et tout le monde est content de pouvoir travailler dans un environnement de ce type-là. Il y a la grande aire de stockage, il y a le lieu de vie pour les agents qui est quand même confortable. On a le garage pour les camions donc tous nos véhicules sont à l’abri. Il y a le stockage de sel et la fabrication de saumure qui sont des éléments indispensables à la viabilité hivernale.
1200 tonnes de sel sont stockées à Bitche ce qui suffira largement pour tout l’hiver selon William Hoehn.
Un site écologique
En plus d’être fonctionnel et confortable, le Département a voulu ce site écologique.
L’ensemble du chauffage, à la fois des locaux qui abritent les personnels et qui abritent également les équipements, est organisé à partir du produit de l’abattage d’arbres et qui est ensuite transformé en copeaux et brûlé dans une chaudière.
Une réflexion est également en cours pour remplacer le moyen matériel qui sert à l’entretien des espaces verts pour passer de l’énergie thermique à l’électrique.