Hambach : Les salariés renoncent à la grève chez Mahle-Behr (pour l'instant)
A Hambach, les salariés de Mahle-Behr sont prêts à se mobiliser. Mardi, un premier débrayage a eu lieu de 13h à 15h devant l’usine qui fabrique des pièces pour l’industrie automobile. Un tiers des 300 salariés y ont participé à l’appel de l’intersyndicale (FO – CFE-CGC – CGT), autant des ouvriers que des cadres.
L’avenir du site, c’est ce qui stresse aujourd’hui le plus les salariés d’après Jean-Michel Schmitt, délégué syndical FO. D’après lui, s’il n’y a pas de nouveaux contrats d’ici 2 ans, 120 personnes pourraient perdre leur emploi.
Roberto Fedozzi, délégué syndical FO et secrétaire du CSE nous donne les 3 revendications principales.
L’avenir du site, c’est ce qui stresse aujourd’hui le plus les salariés d’après Jean-Michel Schmitt, représentant du personnel FO. D’après lui, s’il n’y a pas de nouveaux contrats d’ici 2 ans, 120 personnes pourraient perdre leur emploi.
Entre la pénurie de semi-conducteur, la hausse du prix des matières avec la guerre en Ukraine ou encore le Covid, la situation financière de l’entreprise est compliquée. Malgré tout, les salariés demandent le droit de vivre correctement.
Une réunion a eu lieu ce jeudi avec la direction de Mahle-Behr. Ils ont obtenu une prime Macron de 700 euros, l’ouverture des Négociations Annuelles Obligatoires dès la semaine prochaine, et une présentation de la stratégie de l’avenir du site le 21 novembre prochain.
En fonction des NAO, une grève générale pourrait être décidée.