Keskastel : La boulangerie Le Venezuela fête l’épiphanie avec quatre recettes de galettes
Les lauréats 2020 et 2021 de la médaille d’argent de la meilleure galette des rois du Bas-Rhin relèvent le défi encore cette année. La boulangerie veut proposer le meilleur de son savoir-faire pour régaler nos papilles.
Son N°1 - La boulangerie Le Venezuela fête l’épiphanie avec quatre recettes de galettes
Dans la boulangerie Le Venezuela de Keskastel, pour connaitre le secret de préparation des galettes, il faut monter les marches vers le laboratoire de Peggy Dehout, gérante depuis 20 ans.
On fait du feuilletage inversé. C’est-à-dire qu’on fait un mélange de beurre et de farine. Le beurre manié va être à l’extérieur et la pâte à l’intérieur par rapport à un feuilletage traditionnel. Ça va être plus croustillant, meilleur en fait !
Obtenir une pâte aérée, c’est Quentin Gribelbauert, son employé, qui s’en occupe avec un laminoir.
Là je suis en train de tourer les pâtons de feuilletage donc il faut replier la pâte sur elle-même plusieurs fois. On l’étale jusqu’à arriver à un millimètre et demi. Après ça nous fait une pâte fine et lisse qu’on détaille en rond. On met la garniture et on remet un couvercle par-dessus.
Une préparation de presque trois jours pour proposer aux clients quatre sortes de galettes selon la gérante.
Principalement on a la frangipane. Puis la pomme, avec des morceaux, c’est meilleur que la compote toute simple. Après on va faire d’autre recettes : crème d’amande avec des myrtilles, ou frangipane mirabelles, et frangipane poire-chocolat, ça plait bien aussi.
Une tradition qui met en joie
Et les collectionneurs n’ont pas été oubliés !
Dans les mini-galettes on va avoir la fève Marsupilami, dans la galette frangipane on va avoir la série "Jadis l’école" et la série "Pain d’épice et sucrerie". Et dans les galettes aux pommes, on a démarré avec la série "Aéropostale".
Une tradition de début d’année qui la met en joie, malgré l’augmentation des prix des matières premières.
Ça donne un peu des frissons parce que ça ne fait qu’augmenter. Depuis un an les matières premières ont pris le double du prix, surtout le beurre, le sucre et les œufs. Ce qu’on utilise le plus aujourd’hui. Donc on diminue notre marge mais on ne peut pas augmenter notre prix, sinon les clients ne viendront plus.
L’année dernière, la boulangerie avait fait près de 900 grandes galettes et 500 individuelles, et espère en vendre au moins autant pour rentrer dans ses frais.