Saint-Avold : La sécurité au cœur des préoccupations sur la plateforme Chemesis
La dernière édition datait de 2019 et c’est après deux années marquées par la pandémie de Covid que les 15 industriels de la plateforme se sont réunis pour cette Journée Mondiale de la Sécurité. Plusieurs ateliers de sensibilisation attendaient les près de 5 000 salariés. Classé site SEVESO 2, les risques d’accidents chimiques, bien que rares, ne sont pas à écarter. L’objectif de la journée : échanger autour des bons gestes à adopter.
Son N°1 - La sécurité au cœur des préoccupations sur la plateforme Chemesis
Toutes les entreprises n’ont évidemment pas les mêmes savoir-faire et les mêmes connaissances donc l’idée à travers cette journée c’est de pouvoir échanger.
La sécurité nous concerne tous, c’est le message que veut faire passer Corinne Loigerot, responsable de la plateforme Total Energie et présidente de l’association Chemesis. Une journée placée sous le signe de la communication selon Cynthia Wildermuth, animatrice HSE (ndlr : Hygiène Sécurité Environnement) chez Arkema.
Qu’on soit ingénieur ou ouvrier, on a tous une expérience ou un retour à partager. Et c’est échanger ensemble de ces pratiques, de ce qu’on a vécu qui nous fera monter en compétence et éviter les accidents qu’on veut éviter.
Partager à travers des ateliers
Si un tiers des accidents interviennent lors de déplacements, l’accent est mis aujourd’hui sur les risques chimiques à travers plusieurs ateliers. Notamment celui de Total Energie. Yannick Schmitt, est responsable HSE de la centrale électrique de Saint-Avold.
Cette année on a fait une analyse des risques technologiques chez nous sur site et ça a révélé ce nouveau scénario : un mélange d’acide et de javel qui produit un gaz extrêmement toxique qui est le chlore.
Des animations qui rassurent Cynthia et Kader. Ils travaillent comme opérateur chez Metex Noovista depuis trois ans.
C’est un rappel !
Ça nous permet d’être plus informé, d’être plus au courant et de ne pas, s’il arrive quelque chose, pas savoir quoi faire.
Un enjeu quotidien
Romann a 41 ans. Il travaille pour la société SNF et fabrique des produits pour le traitement des eaux usées.
Le risque est présent tous les jours parce qu’on travaille avec des produits toxiques. On sent que la sécurité est très importante au sein des différentes entreprises donc c’est enrichissant et ça nous permet de voir autre chose et de s’améliorer dans ce domaine-là.
Le dernier grand incident sur le site remonte à il y a deux ans. Il avait été maitrisé par les pompiers, toujours sur place.