Sarreguemines : Des entreprises recrutent grâce au sport
Ce jeudi 11 mai, pôle emploi Sarreguemines organisait un job dating un peu particulier. Avant les entretiens, recruteurs et chercheurs d’emploi ont passé une matinée en jogging et baskets autour d’activités sportives. L’idée : mettre en avant le savoir-être des candidats avant le CV.
Son N°1 - Des entreprises recrutent grâce au sport
Mettre en avant le savoir-être
Baskets aux pieds et joues un peu rouges, on est loin de la traditionnelle tenue pour un entretien d’embauche, c’est là tout le concept de cette opération menée par pôle emploi Sarreguemines. Jocelyne Mehl, directrice adjointe.
Donc l’objectif de cette journée est de mettre en place des activités physiques qui vont permettre aux recruteurs présents de voir les compétences transférables des demandeurs d’emploi qui sont présents telles que l’esprit d’équipe, la compréhension de consignes, le travail de précision.
La ligue d’athlétisme régionale du Grand-Est a imaginé plusieurs ateliers sur la journée. Une dizaine d’équipes ont été formées. Recruteurs et demandeurs d’emploi sont mélangés sans savoir qui est qui. Une situation qui amuse beaucoup Ophélie Thomas, responsable des ressources humaines pour l’Opal. Elle est en mission pour trouver des animateurs pour cet été et pour la rentrée.
C’est chouette parce qu’on peut voir directement les personnalités des gens, connaître leur savoir-être, leur savoir-faire. Nous, tout ce qu’on a besoin dans l’animation, c’est d’avoir des personnes motivées et dynamiques donc c’est merveilleux, on peut le voir sans CV.
80 candidats se sont portés volontaires pour cette journée. Côté recruteurs, tous les secteurs d’activité sont représentés.
On a l’industrie qui est représentée assez fortement puisqu’on est dans un bassin qui recrute fortement au niveau industriel. On a par exemple Continental, Ineos, Trigo. On a aussi des entreprises de services à la personne.
Briser la glace pour mieux cerner les candidats
Très rapidement, les participants sont à l’aise. Tout le monde s’applaudit, s’encourage. Naoelle cherche du travail depuis 2 ans. Elle croit beaucoup en cette journée.
Là, on nous voit. Ce n’est pas pareil. Quand on envoie un CV c’est une feuille, c’est des mots, donc on ne sait pas forcément. Mais là le fait de rencontrer directement la personne, c’est différent.
Dans l’atelier course, Gina, 65 ans, ne ménage pas ses efforts pour se démarquer.
J’ai envoyé 111 CV et je me suis présentée à beaucoup de sociétés, et on ne me laisse pas ma chance. Je trouve que cette idée est absolument positive parce que c’est un contact direct et je pense qu’une fois que l’employeur me verra, avec ma positivité et mon envie de travailler, j’ai toutes mes chances.
Une matinée pour briser la glace qui s’est poursuivie par un déjeuner commun avant de faire tomber les masques pour des rencontres plus formelles l’après-midi entre recruteurs et demandeurs d’emploi.