Burbach : ''Les Trésors de Célestine'' met à l’honneur le lait de la ferme familiale
C’est sur l’exploitation familiale de vaches laitières que la famille Quirin a décidé d’ouvrir un magasin et un laboratoire pour transformer une partie de son lait bio. L’objectif de Barbara, Philippe et leurs deux enfants : valoriser le travail de la ferme, l’agriculture biologique et de proximité.
Son N°1 - ''Les Trésors de Célestine'' met à l’honneur le lait de la ferme familiale
Fromage, yaourt et glace
On ne fait que du lait bio et pour l’instant tout le lait partait à la coopérative Unicoolait. Et moi j’avais envie de le valoriser et donc j’ai regardé tout ce qu’on pouvait faire avec du lait. Maintenant je vais du fromage, aux yaourts, à la glace et jusqu’à la pâtisserie glacée. Ça fait longtemps que j’avais envie de transformer les produits de la ferme et j’attendais que les enfants grandissent parce que c’est prenant !
Depuis qu’elle est sur la ferme familiale de son mari, Barbara Quirin a une idée en tête : cuisiner les produits de la ferme. L’ancienne directrice de l’école Siloé à Sarre-Union opère il y a deux ans une reconversion à 180 degrés.
Alors j’ai fait des formations avec un glacier d’abord dans le sud de la France, tout ce qui est fromagerie c’était à Poligny dans le Jura, pareil pour le yaourt. Et après j’ai eu la chance de pouvoir travailler un temps avec ma cousine qui est déjà fromagère dans le Bitcherland.
Circuit-court et de proximité
Sur la ferme, il y a une centaine de vaches, un cheval, des poules et un verger. Une volonté de s’inscrire dans une démarche en auto-suffisance et écoresponsable.
On essaye de travailler le plus local possible, les fraises par exemple viennent du maraicher de Niederstinzel, les framboises c’est de nos vergers et on a la chance d’avoir des pâtures tout autour donc les vaches peuvent sortir comme elles veulent sur à peu près 25 hectares autour de la ferme.
Objectif de l’année prochaine : se sortir un salaire en plus de celui de son salarié. Alors que le marché du lait bio souffre d’une baisse de la demande et de l’inflation.
On est dans un secteur en crise actuellement. L’objectif de se diversifier c’est justement permettre à un moment donner de dégager un revenu en transformant nous même nos produits. Après on ne pourra jamais transformer toute la production de lait, ce n’est pas possible mais au moins valoriser notre lait.
Histoire de famille
Pour ça, elle mise tout sur l’originalité de ses produits et notamment du fromage.
Alors il ressemble à du munster et je l’ai appelé « Krumm’ster » parce que Krumme Elsass, voilà je lui ai trouvé un petit nom : Alsace-Bossue en alsacien !
Véritable histoire de famille, le magasin porte même le prénom de la grand-mère de Barbara. Jonas, son fils de 15 ans, est prêt à assurer la relève.
Ça, c’est déjà acquis, c’est sûr je veux m’installer ! Depuis tout petit je suis sur la ferme en train de travailler et d’aider. Je suis passionné depuis mon plus jeune âge. Tout ce qui est machinisme j’aime beaucoup, rouler et être dans les champs j’adore. J’aime énormément être avec les vaches, ça m’intéresse aussi.
C’est avec un chariot à glace vintage italien que la gérante compte s’installer sur les marchés cet été. Elle espère une chose pour une bonne production et de bonnes ventes...
Mon mari dirait il faut de la pluie la nuit et le soleil la journée ! Ce serait le top !