Forbach : Le sous-préfet en visite à l'hôpital pour évoquer son avenir, ses forces et ses faiblesses
L’hôpital Marie-Madeleine de Forbach est un poumon vital dans le domaine de la santé en Moselle. C’est ce qu’est allé constater le sous-préfet local Bruno Charlot. L’occasion de se rendre compte des points forts et points faibles de la structure, mais aussi d’évoquer la construction d’un nouvel établissement plus moderne.
Son N°1 - Le sous-préfet en visite à l'hôpital pour évoquer son avenir, ses forces et ses faiblesses
On a une zone sinistrée en cardiologie, avec les infarctus, et en neurologie avec les AVC. Il y en a beaucoup dans la région. - Dr. Alexandru Florea
2 AVC par jour reçus à l'hôpital, j'étais loin d'imaginer ça ! - Le sous-préfet de Forbach
L’hôpital de Forbach voit défiler un nombre de patients importants dans ses services. Il s’agit même d’un établissement de recours sur toutes les activités de médecine spécialisée. La qualité des soins est reconnue, mais l’établissement a besoin d’aide pour rester au niveau. Notamment aux urgences. Le Docteur Marie-Claude Grangé est cheffe des urgences.
On a eu une allocation de l'ARS qui est extrêmement juste. Par exemple, pour l'échographe, on était obligé d'enlever une sonde, parce que ça ne rentrait plus dans les budgets. On était obligé de choisir.
Des problèmes financiers, mais aussi humains puisqu’il manque 5 médecins aux urgences, ou encore des médecins anesthésistes dans le pôle de chirurgie. Le Docteur Morlaye Sano, président de la CME (commission médicale d'établissement), peut compter sur des soignants venus d’ailleurs.
Nous sommes beaucoup tributaires de praticiens venant de pays non-européens, qui ont besoin de titre de séjour. Nous pensons que le sous-préfet sera notre porte-voix auprès de la préfecture justement, pour nous faciliter les choses.
Selon les services, l’établissement est relativement en bon état, mais seulement grâce à des travaux continus. Le Docteur Salim Jabahgi est chef de pôle de chirurgie.
Il y a tout le temps des choses à faire à l'hôpital, ou des travaux parce que quelque chose tombe en panne. Si on a un hôpital neuf, on est au moins tranquille pendant 5 ans.
Le sous-préfet de Forbach est prêt à soutenir ce projet.
Il est sur le bureau du ministère, il n'est pas sur le bureau du sous-préfet de Forbach. Évidemment, je ferai ce qu'il faut à mon modeste niveau pour soutenir le projet.
En attendant, des travaux sont en cours aux urgences, et une piste pour un hélicoptère médical va voir le jour sur le parking.