Sarreguemines : Les communautés s'unissent pour venir en aide aux plus démunis
La fête de la fraternité à Sarreguemines a permis de récolter 7500 euros pour diverses causes. Les différentes communautés de la ville faïencière ont décidé de s’unir pour récolter des fonds. Le 30 septembre dernier, autour d’un événement festif et gustatif, plusieurs milliers d’euros ont été collectés pour les sinistrés du Maroc, de la Libye et pour les Restos du Cœur.
Son N°1 - Les communautés s'unissent pour venir en aide aux plus démunis
Tout est parti d’une idée d’une bande d’amis dont fait partie Erdem Yilmaz.
En fait, c'était un projet que j'avais moi-même à cœur personnellement après le Covid. On est une bande d'amis qui faisons partie de plusieurs associations, qui avons toujours eu ce projet de faire une grande fête, une grande kermesse, et de pouvoir reverser les dons ensuite aux plus sinistrés.
Cet événement a donc eu lieu il y a une dizaine de jours grâce à plusieurs associations donc celle des marocains de Sarreguemines. Sur les 7500 euros, 2500 euros seront pour eux comme nous l’explique Adil El Yaagoubi, l’un des membres.
La somme de 2500 euros va être envoyée sur le compte qui a été ouvert spécialement pour les sinistrés au Maroc, et ça sera un bien en plus pour les aider avec, soit de la nourriture, soit du matériel, des choses comme ça.
2500 euros iront également à « Action contre la faim » en faveur de la Libye. La même somme sera reversée aux Restos du Cœur de Sarreguemines. Raymonde Muller en est la responsable adjointe.
On va la garder pour la période hivernale, parce que là, on est en fin de campagne d'été. On va prendre des aliments en fonction des besoins qu'on a. S'il nous manque du lait, on ira acheter du lait, etc.
Une union réussie qui appelle déjà à d’autres éditions. Marc Zingraff, le maire, est lui satisfait de cette solidarité.
On a des initiatives absolument fantastiques comme cette fête de la fraternité où ce sont les associations qui se mobilisent, poussées par des bénévoles qui ont envie de s'engager. C'est savoir donner à ceux qui en ont besoin. C'est une leçon de savoir-vivre ensemble.
Le mot de la fin va à Adil El Yaagoubi.
Ça serait bien que le monde prenne exemple sur la ville de Sarreguemines.