Etzling : Plus d’une trentaine de parents sont venus manifester contre la fermeture d'une classe
Les parents, les enseignants et les élèves étaient réunis ce vendredi matin, devant l’école élémentaire du Loeberg à Etzling. Jusqu’à présent, les 75 élèves de l’école primaire et maternelle étaient répartis à travers 4 classes. À partir de la prochaine rentrée, il n’y aura plus que 3 classes pour assurer les 8 niveaux d’enseignements.
Son N°1 - Plus d’une trentaine de parents sont venus manifester contre la fermeture d'une classe
Ça veut dire qu'en maternelle, il y aura une partie des CP, des petites sections, des moyennes sections et des grandes sections. Donc, plusieurs niveaux scolaires seront dans une même classe. Ce qui devient très compliqué pour les gamins et les enseignants, pour apprendre.
Sarah est membre du conseil d’école des parents d’élèves d’Etzling, et milite contre la fermeture de cette classe.
On souhaite qu'il n'y ait pas de fermeture de classe, étant donné qu'on a déjà eu une fermeture l'an dernier. Et on aimerait bien maintenir l'ouverture de cette classe.
De moins en moins d'élèves dans la commune
Et le problème, c’est qu’il y a de moins en moins d’élèves. Jean-Luc Jehin est le maire d’Etzling.
Il manque des élèves. En 2020, nous étions à 106 élèves, environ. Aujourd'hui, on se retrouve à 74. Et quand je regarde ce qui va venir pour la prochaine rentrée, on n'aura pas beaucoup plus d'enfants.
Le maire a appris cette nouvelle, que très récemment, et il a déjà essayé de faire bouger les choses.
J'ai appris ça la semaine dernière, par l'inspectrice de la circonscription, qui est venue me voir. Je lui ai tout de suite dit que je n'étais pas d'accord qu'on ferme une salle de classe. J'ai écrit, le lendemain, directement à Metz. À ce jour, je n'ai pas eu de réponse.
Un danger pour les villages
Une fermeture de classe qui représente un danger pour l’éducation, mais aussi pour le village selon Laurence, aide enseignante ATSEM.
Je ne peux même pas vous expliquer. Je suis venue ce matin à 7h15, et les grilles étaient fermées. Donc, on n'a pas de périscolaire. On est en train de voir l'école mourir tout doucement, et automatiquement, la vie du village. Parce que l'école, c'est le centre du village, c'est ce qui fait vivre le village, les enfants.
Les parents, les enfants et les enseignants, ont ensuite défilé vers la mairie, avant de revenir à l’école élémentaire pour enlever les cadenas sur le portail et pouvoir regagner l’établissement.