Sarreguemines : Les quatrièmes du Fulrad nous parlent du sexisme
Les idées machistes sont en augmentation chez les jeunes hommes de 25 à 35 ans. Dans son rapport annuel, le Haut Conseil à l’égalité dénonce : « Le sexisme commence à la maison et continue à l'école ». Qu’en pensent les quatrièmes du collège Fulrad à Sarreguemines ? On leur a posé des questions.
Est-ce que vous savez ce que c’est le sexisme ?
Oui, c’est le fait de mépriser une personne à cause de son genre.
Est-ce que vous dans la vie, vous avez déjà vécu des situations où vous avez eu cette impression d’être méprisé ?
Souvent, les garçons au collège nous disent des paroles assez sexistes.
Comme quoi ?
Par exemple, vous ne pouvez pas jouer aux jeux vidéo ou alors, allez faire la cuisine.
Va faire le ménage de toute façon, vous n'êtes que bonnes à ça.
Rien que dans leur façon d’être, ils se croient toujours supérieurs à nous. Par contre, c’est nous qui devons tout faire, le ménage, à manger, eux, ils ont le droit de jouer et nous, on fait tout.
Qu’est-ce que vous ressentez quand ça arrive ?
Souvent, ça ne nous plaît pas trop.
Est-ce que vous pensez qu’on peut mettre des choses en place pour éviter ce sexisme ?
Par exemple, les garçons, ils œuvrent aussi à faire la cuisine et les corvées comme les stéréotypes féminins.
Est-ce que vous pensez que les hommes et les femmes sont traités de manière égale ?
Non
Tu le vois dans quoi par exemple ?
Rien que dans le travail, le salaire ce n’est pas le même.
On peut aussi parler du sexisme dans le sport, on peut dire que la danse, c’est pour les filles, le foot pour les garçons. Moi qui fais de l’équitation, on peut dire que l’équitation, c’est un sport de filles alors que quand on regarde, il y a beaucoup d’hommes qui sont chez les professionnels. Quand on dit que c’est un sport de filles, c’est juste parce qu’il y a des chevaux.
Moi par exemple, je fais de la gym, il y a plein de personnes qui disent que la gym ce n’est pas vraiment fait pour les garçons. Après, s’ils s’y plaisent dedans et bien, ils peuvent le faire parce que c’est ce qu’ils veulent faire. J’en connais un, il fait des compétitions maintenant et un qui est professionnel.