Arzviller : 4 victimes et un bateau en feu dans le tunnel du canal pour un exercice d'ampleur
Près de 50 pompiers et 30 agents VNF sont intervenus pour un incendie de bateau dans le tunnel d’Arzviller. Un feu fictif pour un exercice qui intervient après la modernisation du site sur le canal de la Marne au Rhin. De nombreux moyens ont été déployés, ce mercredi 6 mars au matin, pour 2h30 d’intervention.
Son N°1 - 4 victimes et un bateau en feu dans le tunnel du canal pour un exercice d'ampleur
Un tunnel long de 2.3km, l’un des plus importants de France. Ce mercredi vers 9h, un bateau a pris feu à l’intérieur.
Vous voyez de la fumée sortir du tunnel, donc c'est un appareil de fumée artificiel, et on veut vraiment tester la chaine d'alerte.
Dans ce scénario, Vincent Steimer, directeur des unités territoriales à VNF, indique qu’il y a 4 victimes dont 1 personne à l’eau. Première mission pour les pompiers : le sauvetage.
L'idée de manoeuvre pour le moment, c'est priorité au sauvetage. Une fois que celle-ci (NDLR : la victime à l'eau) est retrouvée, l'incendie du bateau, on ne va pas l'éteindre dans le tunnel, la priorité c'est de le sortir. Pour ça, pour réduire le rayonnement thermique, vous pouvez prendre la moto pompe-flottante, pour attaquer le feu, et tirer le bateau.
Un travail de sécurisation de l’intervention est toutefois d’abord mis en place, en lien avec VNF.
- Est-ce qu'à l'intérieur vous avez une visu avec les caméras ?
- Oui, on a une visu avec les caméras, on peut aller voir.
- Est-ce que vous avez mis en place le désenfumage ?
- Il s'est mis automatiquement en place.
Près de 7000 bateaux de plaisance passent par ce tunnel chaque année. Aucun incendie ne s’est déclaré dedans depuis sa création en 1849. Mais VNF n’est jamais trop prudent.
La modernisation a consisté à sécuriser l'alimentation électrique du tunnel, mettre en place tout un réseau de caméras et de bornes d'appel d'urgence (NDLR : tous les 200m) qui permettent, en cas d'incident comme aujourd'hui, aux victimes de se signaler.
Pour les pompiers, cet exercice permet de reconnaitre les lieux et de bien se coordonner entre eux, avec la mise en place d’un poste de commandement géré par le capitaine Benjamin Bernard.
On est très très scolaire, pour que dans les situations d'urgence, on ait une continuité des réflexes à avoir. Le message de situation qu'on va adresser aux autorités au niveau de l'état-major, ça va être très clairement : JE SUIS, JE VOIS, JE FAIS. Ce dernier point, c'est le commandant des opérations de secours qui va sectoriser l'intervention, pour n'avoir seulement que 3 ou 4 personnes avec qui dialoguer.
L’exercice s’est terminé peu avant midi avec succès.