Sarreguemines : Groupes de niveaux, les collégiens partagés quant à la réforme annoncée
Suite à l'annonce du Premier ministre Gabriel Attal concernant la mise en place de groupes de niveau en français et en mathématiques pour les classes de sixième et cinquième dès la prochaine rentrée, les élèves du collège Fulrad à Sarreguemines expriment des opinions diverses. Entre avantages potentiels et inquiétudes, le projet suscite un débat animé au sein de la communauté scolaire.
Les récentes déclarations du Premier ministre Gabriel Attal concernant l'instauration de groupes de niveau en français et en mathématiques pour les classes de sixième et cinquième dès la rentrée prochaine ont suscité un vif débat parmi les élèves du collège Fulrad à Sarreguemines. Si certains voient d'un bon œil cette réforme, d'autres expriment leurs réserves quant à ses potentielles conséquences.
Interrogés sur leur avis concernant cette nouvelle mesure, les élèves ont partagé des opinions divergentes.
''Ça va être un peu plus avantageux''
Parmi ceux qui soutiennent la réforme, certains soulignent les avantages potentiels qu'elle pourrait apporter. Selon eux, la mise en place de groupes de niveau permettrait d'adapter l'enseignement au rythme de chaque élève.
Ça va être un peu plus avantageux pour certains car ils vont pouvoir avoir des personnes de leur niveau.
Un autre élève estime que la réduction de la taille des groupes pourrait bénéficier à l'apprentissage, en permettant un suivi plus personnalisé pour chacun.
Dans chacun des groupes, il va y avoir maximum 15 élèves donc ça pourrait peut-être affecter le français et les maths comme Gabriel Attal l’a dit. Pour les plus forts, ils seront dans des niveaux plus hauts et pour les plus faibles, ils pourront s’améliorer petit à petit.
''Ils vont avoir moins confiance en eux''
Cependant, tous ne partagent pas cet avis. Certains élèves expriment leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette réforme. Ils craignent notamment que la création de groupes de niveau ne crée une forme de stigmatisation entre les élèves, réduisant ainsi la confiance en soi des plus faibles.
Moi, je ne suis pas vraiment pour parce qu’ils vont avoir moins confiance en eux, ceux qui seront dans des groupes plutôt « faibles », comparés à ceux dans des groupes « forts ». Ils n’auront plus trop envie d’aller à l’école. De plus, ceux qui étaient bons autrefois ne pourront plus aider ceux qui ont des difficultés.
De plus, certains élèves craignent que cette mesure ne favorise pas la solidarité entre les élèves, en limitant les interactions entre ceux de niveaux différents. Le débat autour de cette réforme ne fait que commencer, et il reste à voir comment elle sera mise en œuvre et accueillie par l'ensemble de la communauté scolaire à la rentrée prochaine.