Forbach : Olivier Munch, candidat divers gauche aux élections législatives anticipées 2024
Olivier Munch est candidat aux législatives anticipées dans la circonscription de Forbach. Âgé de 40 ans, assistant juridique de profession, Olivier Munch est apparenté divers gauche, mais ne se présente pas avec l’étiquette d’un parti. C’est lui qui a fondé le mouvement politique « Les oubliés de la République ». Il a répondu aux questions de notre rédaction. La première : qui êtes-vous ?
Son N°1 - Olivier Munch, candidat divers gauche aux élections législatives anticipées 2024
Je suis originaire de Behren-lès-Forbach, j'étais candidat à l'élection municipale de 2020, je viens donc du secteur, du bassin minier et de ma circonscription, celle de Forbach.
Si vous êtes élu, quels dossiers allez-vous défendre à l'Assemblée Nationale ?
Ce qui est clair, en priorité, c'est le pouvoir d'achat, parce que c'est devenu intenable pour la majorité des Français, à l'époque ils s'inquiétaient peut-être de ne pas pouvoir partir en vacances, aujourd'hui le problème c'est d'arriver à la fin du mois, donc voilà, c'est ça la priorité. J'aimerais aussi apporter plus de moyens à la santé, et un soutien significatif aux médecins. Il y en a déjà plus beaucoup et les médecins qui sont en place, il faut les soutenir.
Il faut aussi plus de moyens dans l'aide à la personne ?
J'aimerais sincèrement donner plus de moyens aux EHPAD, aux personnes âgées, aux personnes handicapées, mais également donner plus de moyens à la jeunesse.
Votre idée, c'est d'aider notamment les étudiants dans leur formation ?
Oui, naturellement. Il faut pouvoir leur donner l'opportunité d'accéder à l'emploi, en leur donnant plus de moyens pour les études, qu'ils puissent se loger, se nourrir, et pas simplement étudier. En partant du principe que c'est à eux de payer nos retraites, il faudrait aussi peut-être qu'on créé les conditions pour qu'ils soient en mesure de payer nos retraites.
Y a-t-il des dossiers locaux que vous comptez défendre à Paris ?
J'ai l'intention de lancer un grand plan eau, parce qu'il y a un manque de pression et de qualité de l'eau dans le secteur. Je souhaite aussi engager un dialogue avec les bailleurs sociaux. Je trouve qu'il y a un climat d'austérité qui plane. Ce n'est pas parce que les bailleurs ont l'argent et que les locataires paient, que c'est systématiquement aux locataires de trinquer. Il faut de nouveau réinstaller un climat de dialogue, un climat démocratique, et ça, pour toutes les institutions.
Un dernier mot pour les habitants de votre circonscription ?
Je leur demande de me faire confiance quand ils iront voter pour pouvoir les soutenir dans leur combat quotidien.