Kleinblittersdorf : le point sur l'entreprise Marquardt
Après avoir reçu leur préavis de licenciement, les salariés du fabricant de fenêtres et de portes en PVC ont décidé de solliciter le Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers de la Moselle de Sarreguemines. Ils sont environ près de 70 salariés français à s'être adressés au Comité. La raison est simple : au sein de l'entreprise Marquardt, il n'y a aucun comité d'entreprise actif, et donc, personne pour négocier un plan social. C'est pourquoi, pour obtenir des indemnités de licenciement, les salariés se sont rapprochés du Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers de la Moselle pour entamer des négociations avec l'entreprise Marquardt.
Pour rappel : face à la concurrence des pays de l'Est, comme la Pologne, ou de la Turquie, l'entreprise allemande a décidé, après 50 ans d'existence, de fermer boutique. La production va s'arrêter en août. La fermeture définitive de l'entreprise, elle, est programmée à la fin de l'année 2016. Seul espoir pour les 120 salariés de l'entreprise : qu'un repreneur rachète Marquardt.
Joint par téléphone, les dirigeants de l'entreprise n'ont pas souhaité donner suite à notre demande d'interview.