Steeltech : ''on se sent abandonné''
Mobilisation ce matin des salariés de Steeltech à Sarreguemines !
Ils étaient environ 80 des sites de Sarreguemines et de Creutzwald à se rassembler. Pour demander l’aide de l’Etat et des politiques. Les salariés de Steeltech veulent partir dignement. Mercredi, la chambre de commerce du tribunal de Metz a tranché. Steeltech est liquidée. En tout, 110 salariés seront licenciés le 16 mars prochain, date où l’entreprise va définitivement fermer.
Que ressentez-vous ? La réponse de Franck Thiel. Il travaille depuis 15 ans à Steeltech sur le site de Sarreguemines.
Son N°1 - Steeltech : ''on se sent abandonné''
Les salariés étaient préparés à la liquidation de leur entreprise, placée en redressement judiciaire depuis le 3 décembre 2014. La réaction de Christophe Gebhardt. Il travaille depuis 27 ans ici à Steeltech sur le site de Sarreguemines.
Son N°2 - Steeltech : ''on se sent abandonné''
Les salariés ont le sentiment d’être abandonnés. Ecoutez la réaction de Pascal Steinhof. Il travaille sur le site Steeltech de Creutzwald depuis 20 ans.
Qu’éprouvez-vous aujourd’hui ? La réponse de Pascal Steinhof. Il travaille sur le site Steeltech de Creutzwald depuis 20 ans.
Son N°4 - Steeltech : ''on se sent abandonné''
Aujourd’hui, les salariés lancent un appel aux politiques. Fabrice Raccosta, le secrétaire du Comité d’Entreprise de Sarreguemines. Il a 12 ans d’ancienneté dans la boîte.
Son N°5 - Steeltech : ''on se sent abandonné''
Le combat des salariés aujourd’hui : partir avec un peu plus que le minimum légal. Les précisions de Fabrice Raccosta, le secrétaire du Comité d’Entreprise de Sarreguemines. Il a 12 ans d’ancienneté dans la boîte.
Son N°6 - Steeltech : ''on se sent abandonné''
Joint par téléphone, la direction de Steeltech nous a indiqué qu’elle partageait l’amertume des salariés et que la liquidation était la conséquence d’une conjoncture catastrophique marquée par la perte de Caterpillar et la chute des cours des prix du charbon et du pétrole. Guy Zins a précisé que depuis deux ans, il avait tout tenté pour sauver l’entreprise, mais qu’aujourd’hui, la décision du tribunal est souveraine.