Phalsbourg : les ''Depalor'' sont toujours là !
Les "Depalor" comptent bien continuer à se faire entendre.
Samedi, plus d’une cinquantaine de personnes, la plupart étant des anciens salariés de l’entreprise, se sont réunis à Zilling pour faire le point sur la situation.
On rappelle qu’en 2013 leur entreprise basée à Phalsbourg avait brûlé.
Depuis, un plan de sauvetage de l’emploi (PSE) avait été mis en place pour garantir des droits aux salariés licenciés économiquement.
Mais, aujourd’hui de nombreuses procédures judiciaires sont en cours entre les anciens salariés et la direction.
Par exemple, plus de 100 procédures sont en cours au conseil des Prud’hommes de Metz.
Du coup la situation peine à avancer.
Explications avec Michel Beltran, secrétaire du comité de l’entreprise de Dépalor et surtout défenseur des salariés depuis le tout début.
Son N°1 - Phalsbourg : les ''Depalor'' sont toujours là !
M. De Montgolfier est le dirigeant de l’entreprise.
On lui reproche de nombreuses choses mais surtout le fait de ne pas respecter le PSE et donc de ne pas respecter la loi.
Les salariés sont déterminés à ce que justice leur soit faite.
En tout cas, lui ira jusqu’au bout.
Son N°2 - Phalsbourg : les ''Depalor'' sont toujours là !
Vendredi 21 octobre une réunion va être mise en place.
Il y sera notamment question du licenciement des 4 derniers salariés de l’entreprise dont fait partie Michel Beltran.
Du coup, un appel a été lancé aux ex-salariés pour qu’ils viennent se faire entendre devant l’entreprise à ce moment-là.
Le but est de se faire entendre pour faire avancer enfin les choses.
Par ailleurs, Edouard Martin, eurodéputé et ancien syndicaliste à ArcelorMittal était présent samedi pour les soutenir.
Son N°3 - Phalsbourg : les ''Depalor'' sont toujours là !
Les salariés de Dépalor, soutenus par la DIRECTE (direction générale des entreprises) accusent le directeur monsieur De Montgolfier de ne pas respecter le PSE et donc de ne pas respecter la loi.
Et ça, c’est révoltant pour Edouard Martin.
Son N°4 - Phalsbourg : les ''Depalor'' sont toujours là !
Avec son statut de député européen il ne peut rien faire pour les aider dans cette affaire nationale.
Mais, il a proposé lors de cette réunion que les salariés déposent une pétition au niveau du parlement européen pour dénoncer l’attitude de Krono groupe, qui possède Dépalor.
Ça permettra aussi de pointer du doigt l’inaction de l’Etat Français.