Crainte de liquidation chez Secofab
Les salariés de Secofab à Sarralbe perdent peu à peu espoir !
Ce matin, le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg s’est encore une fois penché sur l’avenir de l’entreprise.
Et la décision finale a encore une fois été reportée à la demande du potentiel et unique repreneur FB2M.
Celui-ci prévoit de préserver 37 emplois et d’en supprimer une centaine.
Et si les syndicats sont d’accord pour ce projet de reprise, ils sont moins emballés par le PSE, ou plan de sauvegarde de l’emploi.
Ecoutez Patrick Meichel, délégué syndical CFE-CGC.
Son N°1 - Crainte de liquidation chez Secofab
Avec ce PSE, les plus de cent salariés licenciés obtiendraient 0€ de prime de départ.
Là où les ennuis commencent c’est que l’administrateur veut les obliger à le signer, alors même que les syndicats n’ont aucune obligation légale de le faire.
Son N°2 - Crainte de liquidation chez Secofab
Pourtant, selon Patrick Meichel, le code du travail indique que le PSE ne dépend que de l’employeur et non des syndicats.
Ces derniers ont peur pour l’avenir d’autant que les salariés ne travaillent plus.
L’entreprise pourrait bien finalement être totalement liquidée.
Son N°3 - Crainte de liquidation chez Secofab
Cet après-midi la liquidation partielle de Secofab a été prononcée.
Les syndicats vont tout faire pour que les salariés reprennent le travail jusqu’au 6 février.
Jour de la toute dernière audience où les salariés seront enfin fixés sur leur sort.