Harcèlement : Christophe Arend visé par une enquête préliminaire
Le député de la circonscription de Forbach, Christophe Arend, est visé par une enquête préliminaire après la plainte déposée par son ex assistante parlementaire et ex directrice de campagne.
Vendredi dernier, Franceinfo publiait le témoignage de Marie*, son ancienne assistante parlementaire et son ancienne directrice de campagne lors des élections législatives. Un témoignage dans lequel elle accuse Christophe Arend d'harcèlement et d'agressions sexuels.
Le parquet de Sarreguemines a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour "harcèlement et agression sexuelle" à l'encontre du député La République En Marche.
"Il faut que la honte change de camp"
L'affaire Harvey Weinstein a été un électrochoc pour la jeune femme. Certes, elle avait mis fin à sa période d'essai fin juillet, mais elle n'osait rien dire. Avec les conseils de ses proches, elle décide finalement de porter plainte. Elle explique, « qu’il faut que la honte change de camp. Si on n’en parle pas et que l’on ne veut pas que cela se sache, est-ce que c’est parce qu’on a honte ? Mais qui doit avoir honte, est-ce que c’est moi qui dois me cacher ou est-ce que c’est lui ? ».
Selon la jeune femme, pendant plusieurs mois, Christophe Arend aurait fait de nombreuses réflexions sur son physique. Plus les jours passaient, plus c'était intense. Jusqu'au jour où selon Marie*, il a tenté de la plaquer contre le mur : « il avait son corps à quelques centimètres de moi et je lui ai dit : laisse-moi repartir je ne supporte pas que tu me retiennes ». Le député aurait même été jusqu'à lui toucher les seins. Si ces actes sont confirmés par l'enquête, ils constitueraient des agressions sexuelles.
Le député porte plainte
De son côté, Christophe Arend, conteste les faits. Il a décide de porter plainte pour dénonciation calomnieuse.
* Le prénom a été modifié