[VIDEO] Saint-Avold : après les inondations, place au nettoyage...
Deux jours après les inondations, l’heure était toujours au nettoyage hier à St-Avold. En particulier à la clinique St-Nabor qui a été fortement touchée par les inondations de samedi.
Le reportage de Julie Chaput.
Son N°1 - [VIDEO] Saint-Avold : après les inondations, place au nettoyage...
Sur le parking de la clinique St Nabor, pas de voitures, mais des engins de nettoyage en pleine action. Le sol est encore mouillé et les traces de boue sont encore présentes. A l’intérieur, tout a été surélevé et l’heure est au nettoyage. Joanna, agent de propreté hospitalière, Liliane, auxiliaire de puériculture ou encore le Dr Munch, anesthésite, tout le monde met la main à la pâte pour que les patients puissent à nouveau être accueillis au plus vite.
Samedi, la clinique a été littéralement envahie par l'eau. Tout le monde avait les pieds dans l'eau. Il a fallu évacuer les patients hospitalisés vers d'autres hôpitaux car plus rien n'était opérationnel. Les dégâts sont conséquents mais difficile à chiffre pour le moment selon le directeur Romuald Checinski. Le préjudice pourrait toutefois s'élever à plusieurs centaines de milliers d'euros.
S’il reste encore beaucoup d’heures de nettoyage pour le personnel de la clinique, les consultations devraient pouvoir reprendre ce mercredi. Pour ce qui est des opérations chirurgicales, il est encore trop tôt pour se prononcer.
Tout le monde nettoie les locaux pour accueillir au plus vite les patients. Photo : Julie Chaput
Le hall d'accueil est presque nettoyé. Photo : Julie Chaput
Tout a été sorti pour nettoyer l'intérieur des locaux. Photo : Julie Chaput
Journée nettoyage aussi chez les commerçants
Chez les commerçants, ce lundi est aussi synonyme de nettoyage. Les inondations ont laissé des traces...
Son N°2 - [VIDEO] Saint-Avold : après les inondations, place au nettoyage...
Dans le commerce de Karine, au Clos des Fleurs au centre-ville, on peut encore voir quelques traces de boue devant et à l’intérieur du magasin. Pourtant elle est une des commerçantes du secteur à avoir été le moins touchée.
Un peu plus loin, rue Poincaré, Claudine a encore la serpillère à la main. Son magasin de couture n’est pas ouvert le dimanche et le lundi, mais l’eau s'est tellement infiltrée sous le parquet, qu’elle n’a pas eu le choix de passer deux jours à nettoyer. Elle n’était pas seule heureusement. Son mari était là. Mais pas seulement. Un vrai élan de solidarité s’est lancé à sa grande surprise.
Pour Claudine, tout devrait être opérationnel pour l’ouverture aux clients ce mardi matin. Mais maintenant, la serpillère va laisser la place à la paperasse et à toutes les démarches administratives pour être indemnisée.
Deux jours après les inondations, Claudine éponge encore. Photo : Julie Chaput