Saint-Avold : une nouvelle vie pour des réfugiés grâce à l'emploi
A Saint-Avold, l’AFPA aide des dizaines de réfugiés à trouver du travail ! Et ça grâce au programme national « Hope » coordonné par l’Etat. En Moselle-Est, des formations sont données à ces personnes au sein des locaux de l’AFPA de Saint-Avold.
On découvre tout ça avec Margot.
Son N°1 - Saint-Avold : une nouvelle vie pour des réfugiés grâce à l'emploi
Aujourd’hui, c’est un grand jour pour Awad, jeune soudanais de 28 ans. Après plusieurs mois de formation au sein de l’AFPA de Saint-Avold, il va signer un contrat en alternance chez PSA. Awad est arrivé en France il y a 2 ans, 1 mois après avoir quitté son pays. Il est passé par la Libye et l'Italie avant d'arriver à Calais, à Strasbourg et enfin à Saint-Avold. Aujourd’hui il parle plutôt bien français. Et ça c’est notamment grâce à l’AFPA. Il a pu y suivre une formation en langue française et découvrir les métiers de l'industrie.
Combler un manque de main d'oeuvre dans certains secteurs
Les réfugiés sont formés pour du travail où il manque de la main d’œuvre en France comme les travaux publics, le métier de boucher ou encore l’industrie. Un modèle qui doit se développer pour le préfet de la région Grand Est Jean-Luc Marx.
Le préfet de Moselle Didier Martin à gauche juste à côté de Jean-Luc Marx préfet du Grand Est
Lundi, à Saint-Avold, ils sont une dizaine comme Awad à avoir signé un contrat avec PSA après une formation aux métiers de l’industrie. Au total, ils sont 47 à avoir été formés dans les centres du Grand Est (Saint-Avold, Charleville-Mézières et Laxou).
Il y a eu 4 groupes différents dont un en partenariat avec « Saveurs d’Orient » une chaîne de supermarché de spécialités orientales. Dans ce groupe, 7 personnes ont été embauchées au mois de juin en tant que bouchers. Et ça marche très bien selon Sandra Baduel-Rotter, en charge du projet Hope à l'AFPA.
Son N°2 - Saint-Avold : une nouvelle vie pour des réfugiés grâce à l'emploi
Un professionnalisme que ces hommes sont prêts à utiliser. Le travail leur permet de démarrer une nouvelle vie et de s’insérer dans la société, bien loin de la guerre que connaissait Awad au Soudan.