Polémique autour de la mort de l'ours Olaf : le service vétérinaire répond


par Margot Benabbas
mardi 10 décembre 2019 à 15:27

Polémique autour de la mort de l'ours Olaf : le service vétérinaire répond

Le zoo d'Amnéville aurait tenté de faire disparaître le corps d'Olaf, un ours polaire décédé le 27 juillet 2018. Cette information dévoilée par France Bleu Lorraine a fait le tour des médias du pays cette semaine. Le cadavre de l'ours aurait été apporté dans un site de traitement de déchets avant d'être "tronçonné" par des salariés. 

Le cadavre transporté "par erreur"

Face à la polémique, le chef vétérinaire du zoo s'est expliqué dans un communiqué adressé aux médias. Alexis Maillot explique : "Pensionnaire du Parc Zoologique d’Amnéville depuis mars 1999, l’ours polaire Olaf est décédé le 25 juillet 2018 à l’âge de 31 ans. L’autopsie pratiquée immédiatement par mon équipe et moi-même a permis de révéler des insuffisances cardiaques et rénales." 

Pour ce qui est du transport au centre de traitement des déchets, le vétérinaire parle d'une erreur : "Alors que la canicule sévissait dans la région, le corps a été stocké dans une chambre froide destinée aux restes d’aliments osseux et carnés, en attendant l’équarrisseur. Le 26 juillet, le cadavre de l’ours polaire a été emporté, par erreur, par l’entreprise chargée d’évacuer ces déchets. Arrivé au centre de traitement des déchets, l’entreprise s’est rendue compte de la méprise et le corps de l’animal a été immédiatement rapporté au zoo. Il a été à nouveau stocké en chambre froide et y est resté jusqu’au passage de la société d’équarrissage le 30 juillet. Ce jour-là, le cadavre a été emporté dans son entièreté."

Le service vétérinaire "blessé" par la polémique

Depuis lundi, les médias de tout le pays ont relayé l'information de France Bleu Lorraine. Une situation qui a énormément blessé Alexis Maillot et son équipe : "Au service quotidien des animaux depuis plus de 20 ans, le service vétérinaire du Parc Zoologique d’Amnéville et moi-même avons été particulièrement blessés de la reprise par la presse d’accusations non fondées et non vérifiées."


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