Forbach : les policiers veulent le soutien de l'Etat
Les policiers ont jeté leurs menottes en signe de protestation
Ils étaient une trentaine à s’être réunie devant le commissariat de Forbach pour une action symbolique. Les forces de l’ordre de Freyming-Merlebach et Sarreguemines les ont soutenues. Un reportage de Cédric KEMPF.
Son N°1 - Forbach : les policiers veulent le soutien de l'Etat
C’est un sentiment de ras-le-bol qui envahit les forces de l’ordre en ce moment et notamment Rémy Mogenot, secrétaire départemental adjoint Alliance Police Nationale. Après la crise des gilets jaunes et la crise du coronavirus, voilà la haine anti-flics qui s’installe avec l’affaire Georges Floyd et le retour de l’affaire Adama Traoré.
On s'est réuni aujourd'hui devant le commissariat de Forbach tel l'appel du 18 juin pour lancer un appel au Président de la République car maintenant ça suffit. On en a marre de se faire cracher dessus à longueur de journée.
Les policiers ne se sentent pas soutenus, en commençant par le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner puis par plusieurs personnalités publiques. La comparaison policier = raciste ne passe pas non plus pour Pierre Portenseigne, secrétaire adjoint départemental Unsa Police.
Bien sûr qu'il arrive malheureusement des faits inadmissibles, mais ce peu de collègues, mais vraiment peu, est tout de suite interpellé par sa hiérarchie, passe par les boeufs-carottes, l'IGPN, et je vous assure que ce n'est pas un bon moment. Il y a ensuite des sanctions administratives et judiciaires.
Enfin la méthode d’étranglement est remise en question. Mais elle est rarement utilisée selon les syndicats.
La méthode d'étranglement est faite pour un individu qui ne se laisse pas interpeller et qui est violent. Elle est faite pour un individu qui est dangereux pour lui et pour nous.
Selon une enquête menée par le Ministère de l’Intérieur, 85 % des Français ont une « image positive » des forces de l’ordre.