Sarreguemines : la CGT pénitentiaire dénonce un manque d'effectifs
Les agents pénitentiaires de Sarreguemines étaient en grève ce mercredi.
Une mobilisation locale menée par la CGT. Une dizaine d’agents s’est mobilisée une bonne partie de la journée pour dénoncer un manque d’effectifs. Les propos d’Alfred Sarek, secrétaire régional de la CGT pénitentiaire.
Son N°1 - Sarreguemines : la CGT pénitentiaire dénonce un manque d'effectifs
Petit à petit, il nous manque de plus en plus de monde. On en est arrivé à tel point qu'il nous manque une quinzaine d'agents, sachant qu'on doit être 35. On n'a pas arrêté d'alerter l'administration locale, régionale et nationale. Rien ne se passe. Les départs en retraite ne sont pas remplacés, on a, par exemple, un major qui est parti à la retraite en décembre, il n'a toujours pas été remplacé. On a des administratifs qui manquent depuis des années, ils n'ont pas été remplacés non plus.
Du coup, les agents pénitentiaires doivent diversifier leurs tâches. Du retard est pris dans le suivi des détenus. L’autre problème vient de la direction. Selon la CGT pénitentiaire, la directrice prendrait des décisions unilatérales, depuis que son officier adjoint a été muté il y a quelques semaines.
Son N°2 - Sarreguemines : la CGT pénitentiaire dénonce un manque d'effectifs
Elle vient de pondre une note locale, qui dit, qu'on doit fouiller le linge que les familles ramènent immédiatemment le jour même pour le restituer au détenu. Sauf que, dans le protocole national, on doit stocker le linge pendant 48h. Avec la note locale, les surveillants sont en porte-à-faux, parce que s'ils n'appliquent pas la note, il y aura des sanctions, donc on nous enlève 1/30ème du salaire, et s'ils appliquent la note, il y a un risque de clusters. Les collègues doivent faire quoi ? Quelle est la bonne solution?
Selon la directrice Nathalie Teixeira, il y a bien un stockage de 48h mais il y a « nécessité de contrôle aux bagages et fouille minimum pour des raisons de sécurité, le personnel est toujours ganté et masqué ». Si le dialogue reste rompu entre les deux parties, les syndicalistes réitéreront leur mobilisation et demanderont à la direction régionale de trancher.