Des volontaires de Haspelschiedt passent les épreuves de pompiers pour sauver leur caserne
Des habitants d’ Haspelschiedt s’étaient donnés rendez-vous à la caserne de Sarreguemines samedi matin. Leur objectif commun : devenir pompiers volontaires pour sauver une caserne en manque de personnel.
Son N°1 - Des volontaires de Haspelschiedt passent les épreuves de pompiers pour sauver leur caserne
À l’épreuve du Luc léger, une course d’endurance, Christian, 53 ans, court sous les encouragements.
Christian vit à Haspelschiedt. Il fait partie des cinq habitants de la commune à être venus tenter les tests pour devenir sapeur-pompiers et ce pour une bonne raison.
Ben comme les autres collègues pour essayer de remonter la caserne de Haspelchiedt un petit peu et embellir le village et ainsi de suite.
Aux applaudissements, nous retrouvons Sabrina, 53 ans, et sa fille Malena, 17 ans. Elles ont elles aussi traversé les 40 kilomètres qui séparent Sarreguemines d’Haspelschiedt pour passer les tests.
Le centre d'Haspelschiedt compte six sapeurs-pompiers
Quand on habite dans des villages isolés, c’est important d’avoir les pompiers. Et donc là ils cherchent à recruter et on s’est dit c’est maintenant ou jamais donc on s’est lancées et on s'est dit "on y arrive c’est tout".
Et c’est un autre membre de la famille, aussi pompier qui est à l’origine de leur inscription. Nathan, le fils.
J’ai proposé à ma mère qui a encore l’âge pour le faire et à ma petite sœur. Vu qu’on est une famille où on est trois pompiers de base, on agrandit la famille et on agrandit les pompiers.
Aujourd’hui, la brigade compte au total 6 sapeurs-pompiers volontaires. Plusieurs actions avaient déjà été menées pour encourager les habitants à s’engager.
En cette matinée, le lieutenant Daniel Arbogast, chef de centre de l’unité opérationnelle d’Haspelschiedt est aussi présent…
C’était important car si on n’avait pas eu de personnel qui s’est rajouté chez nous dans l’unité opérationnelle, on était prêts à fermer le centre.
En cas de succès à ces tests de recrutement, c’est donc un peu de répit que s’offriront la caserne et sa commune.