Grand-Est :
la situation sanitaire se stabilise
Un troisième confinement toujours en cours et des restrictions allégées le mois prochain. La région Grand-Est et ses habitants patientent pour retrouver une vie "normale". Qu'en est-il à l'heure actuelle ?
Une stabilisation de la situation
Lors d'un point presse tenu ce vendredi matin, la préfecture du Grand-Est et l'Agence Régionale de Santé se sont accordées à dire que la situation s'est stabilisée dans la région et que l'épidémie de Covid-19 ne progressait plus.
Le taux d'incidence est actuellement de 278 cas pour 100 000 habitants dans la région contre 329 en France métropolitaine.
Néanmoins, la pression hospitalière reste soutenue. 450 malades sont en soins critiques dont 363 en réanimation. Lors du pic de la deuxième vague, la région comptait 314 cas en réanimation. Actuellement, 57% des malades en réanimation souffrent du coronavirus.
Il faut savoir, qu'en temps normal, la région peut compter sur 471 lits de réanimation contre 716 aujourd'hui.
L'espoir d'une diminution de cas dans les établissements de santé apparaît à nouveau selon ce graphique de Santé Publique France.
La région Grand-Est, enfin, continue à compter ses morts. 9500 malades ont perdu la vie dont 61% depuis le 1er septembre. Ce pourcentage montre la virulence du coronavirus et de ses variants.
La vaccination s'accélère
Le gouvernement mise sur la campagne de vaccination pour permettre aux Français de retrouver une vie plus paisible. Aujourd'hui, plus d'un million d'habitants du Grand-Est ont reçu une première dose d'un vaccin, soit 20% de la population.
300 000 personnes ont reçu le vaccin AstraZeneca. La région Grand-Est en possède 450 000. Les stocks devraient être tous utilisés.
Ce mois-ci, la région Grand-Est reçoit 100 000 doses semaine de vaccins ARN Messager, le mois prochain 200 000 et enfin en juin 300 000; la campagne de vaccination va donc continuer en progressant.
Les auto-tests dans les lycées
Le 1er ministre Jean Castex a annoncé jeudi soir la reprise de l'école pour les maternelles et primaires dès ce lundi 26 avril. Les collégiens et lycéens reprendront en présentiel début mai. Dès la confirmation d'un cas dans une classe, celle-ci sera fermée et les cours à distance s'imposeront. A partir du 10 mai, une nouveauté, les lycéens pourront s'auto-tester dans leur établissement. Les explications de Jean-Marc Huart, recteur de l'académie Nancy-Metz.
Son N°1 - Grand-Est : la situation sanitaire se stabilise
Ils se passeront à partir du 10 mai dans l'établissement selon des modalités qui seront supervisées par les infirmiers scolaires. Il y aura évidemment des règles strictes à respecter pour pouvoir s'auto-tester, notamment des salles dédiées. Je n'ai pas encore tous les éléments du protocole sanitaire entourant ces auto-tests. Et la semaine du 2 mai va être une semaine d'apprentissage, de formation autour de ces auto-tests.
Ces auto-tests ne sont pas obligatoires et sont soumis à l'accord de l'autorité parentale.