Saint-Avold : L’UCBH veut former les futurs champions olympiques de BMX
L’UCBH veut former les futurs champions olympiques de BMX. Si le club est né à L’Hôpital il y a plus de 30 ans, c’est à Saint-Avold qu’il a grandi pour atteindre à présent 98 licenciés. 70 d’entre eux sont là pour faire du BMX Race. Un sport extrême qui se pratique en famille.
Son N°1 - L’UCBH veut former les futurs champions olympiques de BMX
Pousser le vélo et le pilote à l'extrême
Le BMX Race, on peut en faire à partir du moment où on sait rouler à vélo et jusqu’à ce qu’on ne puisse plus ! L’UCBH j’appelle ça la famille du BMX !
En formation pour devenir coach officiel, Steve Manias et toute sa famille font du BMX depuis quatre ans. Si au départ il faisait du badminton, c’est l’esprit de ce nouveau sport à deux roues qui l’a séduit.
Dans le domaine du cyclisme c’est la discipline la plus spectaculaire. C’est un sprint où les pilotes se donnent à fond, c’est-à-dire qu’à un moment ça va se taper les guidons, ça va chercher à être premier donc on va chercher les limites du vélo dans les virages. Le vélo est poussé à l’extrême et le pilote aussi est poussé à l’extrême.
Il forme depuis 2020 un groupe de débutants et intermédiaires au sprint. Son équipe atteint parfois 35 pilotes.
J’adapte vraiment les entrainements pour que ce soit convivial et puis que les jeunes aient la banane dans le casque ! C’est vraiment mon objectif premier. Le but du BMX en course c’est de partir à huit sur une ligne de départ, la piste fait 400 mètres et le but c’est d’arriver le premier au bout des quatre lignes. Donc après on travaille des techniques de virage, des techniques de passage de bosses, des techniques de départ en grille. On cherche à gratter des centièmes de secondes pour arriver premier !
Une course semée d'embuches pour se surpasser
Une course pleine d’obstacles et de chutes, mais qui ne fait pas peur à Kamil, 15 ans. Déjà adepte du VTT descente. Ni à Leny, 8 ans.
C’est un sport que j’aime beaucoup, c’est quelque chose où on dépasse ses limites, où on va de plus en plus vite, on a toujours envie de faire mieux et ce sport c’est quelque chose quoi ! - Kamil
Parfois tu as peur de faire des choses et il faut essayer. Et c’est ça que j’aime bien sur le BMX. - Leny
Se surpasser, c’est l’objectif d’Arthur, 12 ans. Et pour ça, il peut compter sur son équipe.
L’entraide est super entre nous. Par exemple s’il y en a un qui n’arrive pas à faire un truc, tu vas demander à quelqu’un de plus fort et ils vont t’aider.
Emerick lui a eu un coup de foudre il y a cinq ans, depuis il ne lâche rien.
Je me baladais à la fête du sport et j’ai vu le stand. J’ai essayé sur les petits modules et puis depuis je n’ai jamais arrêté. Ça m’a direct plu : la vitesse et toujours pouvoir faire plus. Je ne m’ennuie jamais !
Objectif du club : une nouvelle piste d'entrainement et de compétition
L’entrée aux JO du BMX en 2008, Jean-Claude Keller, entraineur à l’Union Cycliste du Bassin Houiller (UCBH) s’en souvient. Beaucoup de jeunes avaient alors frappé à sa porte. Le club avait déjà une solide réputation.
Il y avait Catherine Marsal qui était chez nous au club, l’année avant qu’elle soit championne du monde. Tout le monde avait peur à l’époque quand l’UCBH se déplaçait. Je discutais avec des alsaciens lors d’une course quand j’entrainais les filles, il m’a dit : quand il y a l’UCBH on n’a pas besoin de rouler, c’est eux qui vont gagner !
Galvanisé par l’arrivée des JO 2024, l’objectif du club est de s’agrandir avec une nouvelle piste pour former les futurs champions et organiser des compétitions nationales.