Saint-Avold : Environnement et emploi, les deux sujets qui interpellent les habitants autour du projet Parkes
Le projet Parkes est en bonne voie. Sur la plateforme chimique de Saint-Avold une gigantesque usine de recyclage va bientôt voir le jour. Cette usine va produire du plastique à partir de déchets plastiques. Ce projet est développé on le rappelle par 3 grandes entreprises Suez, Loop Industries et SK Geo Centric.
Son N°1 - Environnement et emploi, les deux sujets qui interpellent les habitants autour du projet Parkes
Thierry Dormois, directeur du projet Parkes à Saint-Avold
Fin 2023, une dizaine de réunions publiques ont eu lieu, qu’est-ce qui est ressorti de ces réunions ?
Nous avons bouclé une dizaine de réunions dans le cadre de la concertation préalable sous l’égide de la CNDP (Commission nationale du débat public). A l’issue de ces réunions, on peut constater effectivement qu’il y a un intérêt qui était extrêmement marqué par le public sur 2 sujets essentiels : le premier c’est l’impact environnemental du projet et le deuxième, c’est, bien évidemment, l’impact économique. Sur la partie environnementale, le public s’est déclaré concerné essentiellement sur des émissions olfactives du projet, le traitement des effluents, qu’est-ce qu’on va rejeter dans les nappes phréatiques, et également est-ce que le projet aura un impact sur le trafic routier. Sur la partie économique, essentiellement des demandes liées à la création des emplois. Est-ce que les emplois vont être sourcées au niveau local ? quels sont les partenariats qui sont prévus au niveau du département ? au niveau de la communauté d’agglomération ?
Et donc, sur ces questions, qu’avez-vous à répondre à la population ?
Nous nous sommes attachés à apporter des réponses les plus précises possibles à ce stade des études environnementales qui sont menées par les équipes. Nous avons informé l’ensemble des personnes présentes que, bien évidemment, nous prévoyons de capter les COV, les composés organiques volatiles, le plus en amont possible au niveau du projet par utilisation d’oxydateurs thermiques pour permettre de totalement réduire l’émission des composés olfactifs. Nous avons également informé le public, que nous prévoyons de traiter l’ensemble de nos eaux par l’intermédiaire de stations biochimiques et physicochimiques existantes du côté des acteurs présents sur la plateforme, que ce soit du côté de Arkema ou du côté de GazelEnergie.
Vous parliez également de l’emploi. L’usine va créer 200 emplois directs. Comment allez-vous recruter ?
C’est 200 emplois directs et environ 1000 emplois induits chez les prestataires, les sous-traitants, les fournisseurs donc c’est un enjeu qui est colossal bien évidemment pour nous mais également pour la communauté d’agglomération, pour le département et pour la région Grand-Est. Nous avons informé que nous mettons en place l’ensemble des partenariats nécessaires avec l’université de Lorraine visant à focaliser les programmes et à focaliser nos recherches d’emploi sur les étudiants présents dans la région en priorité bien évidemment et nous sommes également en relation avec pôle emploi, avec France Chimie pour voir quels sont les cursus de formation adéquats qui nous permettront de réussir ce challenge d’embaucher 200 personnes à l’horizon 2025 et 2026.
Pour 2024, quelles sont maintenant les étapes à venir ?
2024 ça va être essentiellement la partie dépôt du dossier environnemental vis-à-vis de l’administration et instruction des différents dossiers en vue d’obtenir un arrêté préfectoral d’exploitation tout début 2025. C’est ce qui va vraiment mobiliser nos équipes sur 2024.