Sarreguemines : Jusqu'à 50% de remise sur un panier anti-inflation, la bonne astuce de la boucherie Barbier
À Sarreguemines, la boucherie Barbier propose un panier anti-inflation à ses clients. Le gérant, Olivier Barbier, cherche des astuces pour contrer la hausse des prix. Il veut permettre à ses clients de continuer à acheter de bons produits, mais aussi, pour lui, de maintenir son commerce à flot.
Son N°1 - Jusqu'à 50% de remise sur un panier anti-inflation, la bonne astuce de la boucherie Barbier
Olivier Barbier n’a pas réfléchi longtemps quand il a fallu s’adapter à la situation économique.
Ça va faire à peu près un an et demi qu'on a mis ce panier pouvoir d'achat en place, quand il y a eu cette grosse augmentation du pétrole, on a donc voulu aider tout le monde, que chacun puisse acheter de la marchandise et pouvoir se nourrir correctement.
Le gérant et son équipe n’hésitent pas à proposer des produits frais.
Voilà, ce sont des produits qu'on sélectionne et qu'on produit essentiellement pour faire ces colis. On pourra les retrouver également toute la semaine dans les rayons, mais la production pour les colis se fait uniquement et spécialement pour cela. Ça reste des produits relativement courant, donc des rôtis, des tourtes, là, on est plus sur des paniers type hiver, donc on peut retrouver des friands, des saucisses de pomme de terre, des boudins, etc.
Les paniers valent environ 90 euros, mais sont vendus aux alentours de 45 euros. Des paniers gagnants-gagnants.
Oui, pour le client, ça reste très intéressant, car on est quasiment sur du -50 % chaque semaine, et pour nous, ça nous fait quand même beaucoup de paniers dans la semaine, donc on s'y retrouve relativement bien.
Entre 30 et 100 colis peuvent être faits chaque semaine. Il faut les commander en début de semaine pour les récupérer fin de semaine. Olivier propose aussi des Happy Hours.
On voyait que le jeudi après-midi, c'était une après-midi un peu creuse, il fallait donc trouver des solutions pour faire venir les clients, tout en leur faisant profiter d'un tarif vraiment préférentiel. C'est à ce moment-là que j'ai lancé les Happy Hours sur une dizaine de produits.
Aujourd’hui, les Happy Hours sont toujours en place les jeudis et vendredis après-midi, mais aussi les samedis matin, avec des réductions allant de 30 à 50%.
Un métier sous tension
Entre le Covid et les crises économiques successives, les difficultés s'enchainent pour les artisans. Olivier Barbier en fait partie. Les hausses des prix de l'électricité et du gaz sont compliquées.
Fin décembre, on m'annonce une hausse du tarif du gaz, qui passerait de 300 à 1 800 euros par mois. Ça aurait été compliqué de continuer l'aventure si on me l'avait imposé. J'ai réussi à négocier pour que le tarif simplement double, mais malheureusement ça fait déjà une belle surcharge.
Le boucher sarregueminois doit aussi gérer un autre problème : le recrutement. Aujourd'hui, ils sont 8. Mais pour travailler correctement, ils devraient être 10. Ce manque d'effectif l'oblige à fermer certaines demi-journées.
Aujourd'hui, on recherche beaucoup des bouchers, mais des bouchers polyvalents, donc qui savent vendre, qui savent aussi faire de la charcuterie, qui savent cuisiner, qui savent conseiller le client. Il faut savoir cuisiner en priorité.