Les sociétés de poids-lourds et l'agglo de Forbach à la recherche de solutions pour moins polluer
La Communauté d’Agglomération de Forbach veut aider les entreprises à verdir leur flotte de véhicules. Il y a 58 sociétés de poids-lourd avec 393 camions sur ce territoire. 90% d’entre eux roulent au diesel. Ils représentent 10% de la consommation énergétique sur l’Agglo. Avec un bureau d’étude spécialisé, l’idée est de faire un diagnostic avec les entreprises et de trouver des solutions face à cet enjeu environnemental.
Son N°1 - Les sociétés de poids-lourds et l'agglo de Forbach à la recherche de solutions pour moins polluer
La mobilité décarbonée est dans l’air du temps selon les données de Gilles Bignon, vice-président à l’Agglo en charge de l’environnement et du développement durable.
84% des patrons d'entreprise qui ont été contactés sont sensibles à l'évolution de leur flotte.
Mais pourquoi ?
Pour diverses raisons. Soit purement par conviction écologique, soit par nécessité.
Différentes entreprises sont venues pour échanger sur ce sujet. C’est le cas de Transdev Grand-Est avec son responsable parc Eric Lemaitre. Le groupe aimerait aller plus loin.
Nous avons dans le Grand-Est déjà quelques véhicules au GNV dans le secteur de Saint-Avold, ainsi qu'un bus électrique. Il y a bien sûr le prix des véhicules décarbonés qui est un obstacle, mais après, le principal obstacle, ce sont les solutions d'avitaillement, la présence des stations, les points de recharges électriques, station de distribution GNV, peut-être demain l'hydrogène.
Ce processus enclenché par l’Agglo n’est qu’une première étape.
On va ensuite travailler en groupes de travail, beaucoup plus spécialisés, pour aboutir à quelque chose de concret, et de finaliser ensuite cette démarche, avec comme horizon, la fin de l'année.
Et l’une des solutions serait de construire une station multiénergie selon Mathieu Libois, consultant décarbonation du transport chez Noocarb.
L'objectif de l'étude, c'est de co-construire un scénario avec les acteurs économiques de la logistique et du transport, pour que cette station réponde aux besoins, et éventuellement, dans laquelle ils pourraient investir.
Pour le bureau d’étude, le territoire a conscience et connait déjà les alternatives. Il ne reste plus qu’à lier les forces pour passer d’un projet à la réalité.