Votre lieu emblématique préféré : la Tour du Schlossberg
La Tour du Schlossberg et ses abords regorgent d’histoires. Lorsque vous arrivez à Forbach, peu importe le chemin, il suffit de lever la tête pour apercevoir cette tour qui se situe sur la colline. Salvatore D’Alberti, guide pour l’office du tourisme, nous dévoile son passé.
Son N°1 - Votre lieu emblématique préféré : la Tour du Schlossberg
Alors là, on arrive, on ouvre le château, [NDLR : on monte de nombreuses marches.], et là, on est en haut de la tour, on a gravi 118 marches. Les informations sur la tour : elle fait 28 mètres de haut, 7.20 mètres de diamètre, et on voit très très loin à 360°.
C’est dans un parc de 20 hectares que sont situés, en fait, les restes d’un château.
Les premiers écrits que l'on peut retrouver sur l'existence du château datent de la fin du 11ème, début du 12ème siècle.
Avec comme premier habitant le comte de Werde. Il faudra attendre la décision de Richelieu de détruire tous les châteaux de Lorraine pour voir disparaitre le Schlossberg lors de la Guerre de 30 ans. Un site qui a été ensuite laissé à l’abandon.
Si bien que c'était devenu une carrière, et les Forbachois qui avaient leurs maisons détruites, venaient ici prendre des pierres pour reconstruire leur maison.
C’est ensuite grâce à la famille Adt, au déboisement de la colline et à des fouilles que l’on a eu accès à ces vestiges.
La famille Adt a fait reconstruire et remonter toutes les ruines. Elle a fait construire cette tour, elle était ronde à la base, et depuis 1841, le reste de la tour est octogonale. Cette partie-là, on la doit à la famille Adt.
En retournant aux abords de la Tour, il y a encore des lieux marquants.
Ah tiens ! Cette petite porte en acier qui est fermée, ce sont les oubliettes. Les oubliettes c'était quoi ? C'était tout simplement le cachot. C'est là où l'on enfermait les gens qui étaient condamnés à vie, et on les laissait mourir là-dedans.
La Seconde Guerre mondiale a aussi marqué l’histoire du site.
Au sommet de cette tour, on avait des soldats allemands, donc lorsque nos alliés sont venus pour nous libérer, bien entendu, la tour était devenue une cible. Elle a été bombardée, pilonnée, si bien qu'en 1951, toute la partie gauche était tombée.
Pour en savoir plus, une visite guidée est programmée le dimanche 25 août par l’office de tourisme, car le parc ne vous a pas encore dévoilé tous ses secrets.