Phalsbourg : Le Soldat de l'An II devient ''Le Manoir du Soldat'' avec le chef Philippe Ghiloni
« Le Soldat de l’An II » à Phalsbourg a un nouveau chef. Georges Schmitt a créé et sublimé cette adresse pendant de nombreuses années. Le premier MOF d’Alsace, Philippe Jégo, lui a succédé pendant 3 ans, en renommant le restaurant « La Table de l’An II ». Pour des raisons économiques, c’est désormais l’Alsacien Philippe Ghiloni qui en est le propriétaire. Rencontre avec ce quadragénaire originaire de Wasselonne qui ouvre officiellement ce jeudi sa 4ème adresse.
Son N°1 - Le Soldat de l'An II devient ''Le Manoir du Soldat'' avec le chef Philippe Ghiloni
Vu la beauté de cette demeure, on a été pris sous le charme, mon épouse et moi.
Difficile de ne pas succomber à la beauté des lieux. Philippe Ghiloni a décidé de relever un nouveau challenge. Une première en Moselle.
On proposera une cuisine régionale, aux petits oignons, accessible à tous, avec aussi un beau tableau de suggestions pour les fins gourmets. Mais, nous aurons aussi des tartes flambées, de la choucroute, du pot-au-feu, etc.
Chef également du restaurant Là-Haut au château du Haut-Barr à Saverne, celui qui se décrit comme gourmand, veut pousser ses salariés à se surpasser.
Ca me permet aussi de les faire évoluer, en même temps que moi. Le personnel, aujourd'hui, veut aussi avoir une vie à côté du travail, donc on évite de faire trop de coupés dans la semaine, on a des pourcentages employeurs au niveau des résultats.
Certains vont donc prendre du galon en allant à Phalsbourg, dans une cuisine complètement refaite. Il y aura 10 salariés au total.
Un chef ambitieux mais raisonnable
Pour Philippe Ghiloni, il y aura une autre première : celle de diriger un hôtel de 7 chambres. Le chef est ambitieux et un touche-à-tout. La preuve déjà à ses débuts.
J'ai commencé comme pâtissier en tant qu'apprenti à l'âge de 15 ans, jusqu'à 17 ans. Après de 17 ans à 18 ans, j'ai fait boulanger, donc j'ai aussi eu mon CAP. Et après, j'étais encore tout jeune, je suis encore allé au Cerf à Marlenheim pour faire apprenti cuisinier pendant 2 ans.
Le chef sait s’adapter à son temps, et même si cette adresse à longtemps eu une étoile Michelin, ce n’est pas un objectif prioritaire.
Il faut laisser venir les choses. Je préfère baisser d'un cran au niveau gastronomique, mais pour pouvoir y aller peut-être, on ne sait pas. Mais je préfère que d'aller tout de suite dans le grand gastro, et puis se dire "Mince, je me suis trompé de tranche, on va rebaisser".
Le restaurant et l’hôtel ouvrent sous un nouveau nom : « Le Manoir du Soldat ».
C'était le tout premier nom du restaurant de Monsieur Georges Schmitt, donc j'ai tenu aussi à respecter certaines choses. J'ai aussi gardé "soldat" dans le nom pour les Phalsbourgeois, qui sont si fiers de ça.
Une adresse qui est désormais ouverte 7 jours sur 7 midi et soir.
Et puis, au plaisir de vous voir au Manoir du Soldat.