Le Val-de-Guéblange : La friche de la scierie parqueterie de Lorraine attend sa nouvelle destination
Le Val-de-Guéblange veut se débarrasser de sa verrue en plein centre du village. C’est lors d’une visite du sous-préfet de Sarreguemines que la maire a exposé son problème. Un problème qui dure depuis presque 10 ans, et elle attend le soutien de l’État pour débloquer la situation.
Son N°1 - La friche de la scierie parqueterie de Lorraine attend sa nouvelle destination
À ses heures de gloire, il y avait 150 personnes qui travaillaient-là, donc l'ensemble de la population, quasiment, a travaillé dans cette scierie.
La scierie parqueterie de Lorraine était le fleuron du village pendant de longues années, jusqu’à l’arrêt définitif de l’activité en 2008. Depuis cette date, le site est laissé à l’abandon par ses propriétaires hollandais.
Depuis 2014, quand on a été élu, on essaye de racheter cette friche, parce que c'est le cœur de village et qu'on peut en faire quelque chose. Pour l'instant, ça donne une idée du village un peu désastreuse, alors qu'on pourrait en faire quelque chose d'extraordinaire.
Depuis novembre, la promesse de vente est signée avec l’EPFGE, mais l’acte ne suit pas. Sonia Bur, la maire, espère l’aide de l’État dans ce dossier.
Je me suis engagé auprès de la commune à appuyer, à aider, pour que les conditions et l'achat se fassent dans les meilleurs délais, et puis surtout, ensuite, de voir pour les meilleurs projets et réalisations, pour que ça puisse correspondre aux vœux de la municipalité.
Le sous-préfet, Wassim Kamel, a pu entendre les projets de la municipalité dans cette friche.
Le bâtiment blanc que vous avez juste derrière moi, le bâtiment carré, dans lequel on pourrait envisager de mettre au centre, par exemple, un espace de marché ou d'expositions artistiques, ou alors même faire des mariages en été, voilà. Autour, on avait envisagé de faire des cellules commerçantes ou paramédicales comme on a la résidence seniors qui est juste à côté.
Une friche de presque 3 hectares qui espère donc connaitre son dénouement dans les prochaines semaines.
La maison de Leo en quête de visiteurs
La maison de Leo a aussi été évoquée pour qu’elle soit visitée. Des réunions de travail sont prévues cette année.
L'idéal serait que les scolaires puissent venir visiter cette maison, entendre toute l'évolution de notre société, de nos campagnes, de 1738 à nos jours. Les écoles d'architecture, à mon avis, seraient très intéressées aussi.
Là aussi, le sous-préfet a promis d’être un appui pour trouver la meilleure solution afin de faire vivre cette maison en pans de bois.