Siphons à chantilly : vérifier votre appareil
En moins de deux semaines, deux accidents de siphons à chantilly se sont produits dans l'est de la France. Le premier aura été fatal pour une jeune bloggeuse fitness en Alsace. Le deuxième, lui, a sérieusement blessé son utilisatrice, en Moselle près de Metz. Après ces deux incidents graves, la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rappelé dans un communiqué le risque que constituent certains siphons sous pression.
Après une première série d'enquêtes, la DGCCRF avait déjà identifié "plus de 200 000 produits défectueux". Une campagne de rappels avait même été lancé mais "la communication effectuée par les fabricants et les distributeurs n'a pas réussi à toucher la totalité des consommateurs concernés", assure le communiqué.
Suite à ces deux récents accidents, la DGCCRF demande donc une nouvelle fois aux usagers de vérifier si leur appareil appartient ou non à la liste de ceux qui ont fait l'objet d'un rappel. En cas de doute, elle demande à s'adresser au vendeur du produit. Elle demande même de cesser son utilisation par précaution dans le cas où aucune identification ne figure sur le siphon s'il est constitué d'un corps en aluminium et d'une tête en plastique.
De violentes explosions
L'administration explique que depuis 2010, plusieurs modèles de siphons culinaires ont déjà causé des accidents domestiques graves dus justement à leur explosion. Une explosion qui peut survenir dès la première utilisation, mais également même après plusieurs années d'utilisation.
La déflagration est violente. Elle propulse des éclats à très grande vitesse, pouvant provoquer des blessures sérieuses aux mains, au thorax ou au visage. Selon la DGCCRF, ces "appareils défectueux sont constitués d'une tête en matière plastique et d’un corps en aluminium et ont été achetés entre 2010 et 2013".
Retrouvez la liste des références ayant fait l'objet d'un rappel :