Sarreguemines, Oermingen, Strasbourg... Le ras-le-bol du personnel pénitentiaire
Le personnel pénitentiaire a montré son ras-le-bol dans tout le pays ce lundi ! C’était également le cas près de chez nous avec des blocages des centres pénitenciaires de Sarreguemines, Oermingen et Strasbourg. De nombreuses personnes ont répondu à l’appel national de grève après que 3 gardiens aient été agressés par un détenu radicalisé dans le Nord. Au centre de détention de Oermingen par exemple, Eric Schmitt, représentant CGT, dénonce les conditions de travail.
Son N°1 - Sarreguemines, Oermingen, Strasbourg... Le ras-le-bol du personnel pénitentiaire
Au sujet des détenus radicalisés justement il y a un gros problème dans les prisons. C’est en tout cas l’avis de James Canniere, secrétaire local FO, qui habite à Haspelschiedt dans le pays de Bitche.
Son N°2 - Sarreguemines, Oermingen, Strasbourg... Le ras-le-bol du personnel pénitentiaire
Ce lundi, ils étaient une soixantaine à Strasbourg, une trentaine à Oermingen et une quinzaine à Sarreguemines. Ils se sont tous mobilisés pour réclamer le droit de travailler en toute sécurité.
Un manque de sécurité même dans les plus petites structures comme à Sarreguemines
Lundi, toute la matinée, ils étaient donc une quinzaine à s’être mobilisés devant les portes de la maison d’arrêt. Pour Alfred Sarek, délégué syndical CGT, au niveau local aussi on est touché par ce qui est arrivé.
Les grévistes manifestaient surtout par rapport à leurs conditions de travail. Ils dénoncent un manque de sécurité mais aussi un manque de moyens.
Son N°4 - Sarreguemines, Oermingen, Strasbourg... Le ras-le-bol du personnel pénitentiaire
La grève devrait être reconduite demain devant les portes de la maison d’arrêt de Sarreguemines.
Le point sur les effectifs dans les 3 établissements :
Sarreguemines : Environ 27 surveillants pour 110 détenus.
Oermingen : Environ 80 surveillants au total pour 250 détenus.
Strasbourg : 220 surveillants pour environ 600 détenus.