La colère des surveillants pénitentiaires de Sarreguemines et Oermingen
Les surveillants pénitentiaires continuent de dénoncer leurs conditions de travail ! Plusieurs mois après leur mouvement de grève en janvier dernier, la colère n’est pas retombée. Les agents ne digèrent toujours pas le fait que le syndicat UFAP-UNSA ait signé l’accord proposé par la garde des sceaux.
Alors forcément, quand le secrétaire national Jean-François Forget s’est rendu au centre de détention d’Oermingen hier, les surveillants étaient là pour l’accueillir. Comme Gilles, responsable local SPS (syndicat pénitentiaire des surveillants).
Son N°1 - La colère des surveillants pénitentiaires de Sarreguemines et Oermingen
Une trentaine d’agents de Sarreguemines et Oermingen étaient présents hier pour lui montrer leur mécontentement. Même accueil quelques heures plus tôt à la maison d’arrêt de Strasbourg. Selon eux, les surveillants auraient pu obtenir de nombreuses avancées si Jean-François Forget n’avait pas signé.
« Tout ça pour des chaussures »
Depuis la signature des accords en janvier dernier, les agents estiment qu’ils n’ont absolument rien gagné. Des surveillants continuent d’être agressés tous les jours et les salaires n’ont pas vraiment augmenté. L’accord leur aurait seulement permis d’acquérir de nouvelles chaussures et un gilet par balle « qui ne sert à rien » selon eux.
C’est pour dénoncer ça que les surveillants ont accroché des chaussures sur le passage du secrétaire national.
Des échanges agités
Le personnel s’est réuni vers 13h et ce n’est que plusieurs heures plus tard que M. Forget est arrivé. Un accueil plutôt tendu (voir vidéo).