Le cheval de trait Ardennais, patrimoine en péril ?
Le syndicat des éleveurs de chevaux de Sarre-Union organisait ce week-end un concours de cheval de trait Ardennais au centre équestre de Sarre-Union. L’occasion de faire un focus sur cette race de cheval. Le nombre d’Ardennais est en chute libre depuis plusieurs années.
Chez Nathalie Gerber à Sarre Union, cela fait 25 ans qu’on élève des chevaux de trait Ardennais. Reconnaissable par leurs hautes tailles, ils peuvent mesurer jusqu’à 1m60 et peser 1 tonne, ces chevaux ont aidé les agriculteurs français dans les champs pendant plusieurs siècles et même pendant la Première Guerre mondiale :
Son N°1 - Le cheval de trait Ardennais, patrimoine en péril ?
Mais depuis la mécanisation de l’agriculture dans les années 50, le cheval de trait est devenu obsolète. Les ardennais ne sont aujourd’hui utilisé que pour tirer les calèches touristiques au mieux ou pour la viande. Leur nombre a chuté : en 2012 il y a eu 1200 naissances, les dernières années seulement 600. Il y a danger pour Nathalie Gerber qui est aussi présidente de l’association des éleveurs de chevaux d’Alsace Bossue.
Son N°2 - Le cheval de trait Ardennais, patrimoine en péril ?
Une sorte de patrimoine historique français menacé donc. Lueur d’espoir, des viticulteurs du Jura et d’Alsace se sont remis récemment à utiliser des chevaux de trait. Ils tassent moins la terre qu’un tracteur, cassent moins les pieds de vignes et sont plus écolos.