''Pâques se prépare 3 mois à l'avance'' : 2 tonnes de chocolat transformées chez Julien M
A la veille du grand week-end de Pâques, c’est le rush chez les chocolatiers. C’est l’un des moments les plus importants de l’année et ça se ressent dans l’atelier de Julien M sur le technopôle sud de Forbach.
Son N°1 - ''Pâques se prépare 3 mois à l'avance'' : 2 tonnes de chocolat transformées chez Julien M
Pâques c'est 2 tonnes de chocolat transformées, grosso modo il y a 6000 pièces qui sortent pour Pâques.
2 tonnes ça représente un bon quart de la production de chocolat à l’année ! Ce matin, dans la chocolaterie, ils sont 4 dont Julien Mistler à mettre la main à la pâte.
Ce matin on fait encore des séries de moulage noir. Le moulage a, comme d'habitude, très bien marché et jusqu'au dernier jour on va mouler des lapins.
Jusqu’au dernier jour les salariés vont travailler. Et ça fait déjà quelques mois qu’ils préparent les festivités de Pâques.
Depuis le mois de janvier on est chargé chargé et on n'arrête pas... tous les jours ! Pâques c'est quand même au moins 3 mois de boulot.
Pour faire plaisir à la clientèle traditionnelle on a les œufs, les poules et bien sûr les lapins. Pour ceux qui préfèrent l’originalité, il y a également de quoi faire. Au total il y a plein de modèles différents…
Oh il y a en plein ! [rire] Cette année, on a le lapin carotte, on a... Chaque année on crée un paysage. Là cette année on a découpé un super paysage de Pâques avec écrit "Joyeuses Pâques" avec une machine à jet d'eau. C'est beaucoup de boulot et c'est super beau.
Notre coup de cœur, c’est l’œuf carotte. Un œuf en trompe l’œil qui fera manger des carottes même aux plus difficiles…
De la passion, du travail et des projets
Son N°2 - ''Pâques se prépare 3 mois à l'avance'' : 2 tonnes de chocolat transformées chez Julien M
L’entreprise de chocolats et pâtisseries marche de mieux en mieux chaque année. A l’origine de la marque « Julien M » il y a Julien Mistler, aujourd’hui âgé de 37 ans. Vers 2010, il s’installe seul à Diebling. Et ça prend puisque rapidement, il ouvre une boutique à Saint-Avold puis un salon de thé à Sarreguemines.
Plus récemment, l’atelier de fabrication a déménagé au technopôle de Forbach, et les murs commencent déjà à être trop étroits.
Je pense qu'un jour il faudra agrandir ici parce que là on a 500m² et clairement on en aurait 500 en plus ce serait pas de trop.
Aujourd’hui le succès sourit à « Julien M » et ses 15 salariés, et pour arriver à ce résultat le gérant n’a qu’un secret.
C'est le fruit d'années de travail et de ne pas compter ses heures. Il n'y a pas de secret, pas de mystère, il faut bosser !
Il faut bosser et également être passionné. Pour Julien, l’amour du chocolat remonte à loin.
Ah le chocolat depuis toujours ! [rire] Le chocolat depuis toujours. Je leur raconte dans l'atelier qu'on utilise encore aujourd'hui des moules que j'ai achetés quand j'avais 15-16 ans. Ma maman me ramenait chez un fournisseur à Betting et j'ai acheté mes premiers moules à 15-16 ans et je les utilise encore 20 ans plus tard.
Une fois qu’on a la passion et qu’on travaille dur, il faut encore avoir les idées…
Même si je dis souvent que je n'ai pas beaucoup d'imagination... Je sais pas, on laisse venir, ça vient et on sort des trucs sympas !
Et après il faut sans cesse se renouveler et investir.
Les grands projets c'est refaire toutes les boutiques. On va remettre un coup de jeune là-dedans, un coup de moderne.
De plus grands projets, le gérant de « Julien M » en a également dans un coin de sa tête, mais on n’en saura pas plus pour le moment… En attendant la clientèle augmente d’année en année.