Freyming-Merlebach : Piste d'athlétisme, nouveau lycée, enfouissement des réseaux... Pierre Lang nous parle des projets pour 2023

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par Margot Benabbas
jeudi 5 janvier 2023 à 08:56

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Comme chaque début d’année, on donne la parole aux maires des villes du secteur pour les vœux de la nouvelle année. L’occasion de faire le point sur l’année 2022 et de parler des projets de 2023.

Pierre Lang – maire de Freyming-Merlebach

L’année 2022 a été particulière pour les municipalités avec notamment la sobriété énergétique qui a été demandée. Comment vous vous en êtes sorti à Freyming-Merlebach ?

On en est sortis partiellement. Nous avons pris des mesures de réduction de la consommation électrique. Bien heureusement, depuis 20 ans, notre programme principal de travaux, en ville, c’était l’enfouissement des réseaux, et le changement des lampadaires. Donc, pratiquement, la totalité de nos lampadaires, de nos 220 rues à Freyming-Merlebach, sont des lampadaires neufs équipés d’ampoules à Led, ou d’ampoules basse consommation. Donc, là, l’effort avait déjà été fait à l’avance. Nous avons lancé un dernier programme, pour enlever définitivement les dernières ampoules à vapeur de sodium, pour les remplacer par des Leds. Donc ça va consommer infiniment moins. Deuxième décision que nous avons pris, et c’est en vigueur depuis maintenant quelques jours, l’éclairage public est coupé dans les rues entre 23 h le soir et 5 h du matin, dans toutes les rues adjacentes. Les rues principales, et les carrefours principaux restent éclairés toute la nuit.

L’année dernière à notre antenne, vous nous parliez de la fameuse dette de la ville que vous vouliez continuer à baisser, ça a été le cas en 2022 ?

Bien évidemment, ça fait près de 20 ans que la ville ne fait plus aucun emprunt. C’est-à-dire, que, la dette est réduite à sa plus simple expression. Nous étions partis de 23 millions d’euros de dettes, nous terminons l’année à 2,1 millions d’euros de dette, et l’année prochaine, elle sera abaissée à 1,7 million d’euros de dette. C’est-à-dire, que, chaque année, nous remboursons une partie du capital, ainsi que les intérêts. Et comme nous ne refaisons pas de nouvel emprunt, la dette va disparaître d’ici 3 ou 4 ans.

Quels sont les projets, les grands chantiers à venir en 2023 ?

Bien sûr ! Il y en a d’autant plus, chaque fois que nous ne sommes pas obligés de rembourser de l’argent à la banque. Chaque année, comme nous avons 300 000 à 400 000 € de charge de la dette en moins à rembourser à la banque, cet argent est investi dans les projets de la ville, et donc sert d’auto-financement pour les projets de la ville. Donc, nous arrivons à faire beaucoup plus, en matière d’investissement, sans emprunter. Pour les projets de 2023, on va continuer les enfouissements de réseaux, pour certaines rues, on va relancer un programme de 5 ou 6 rues, pour l’enfouissement de réseaux, notamment la rue de la Merle, l’impasse des Rossignols, dans la cité Remaux également et dans la cité Hochwald. Ce programme, d’ici 3 ou 4 ans devrait être terminé. La totalité des rues devraient être traitées. Ensuite, nous allons lancer un grand projet, je ne sais pas s’il arrivera à démarrer en 2023, c’est la création d’une piste d’athlétisme autour du stade de football de Freyming-Merlebach. C’est à la fois pour satisfaire, les athlètes, mais aussi, pour favoriser un bon regroupement des futurs lycées de Freyming-Merlebach. À la fois le lycée de Pierre et Marie Curie, et le lycée Cuvelette, qui devraient être réunis, d’ici 2 à 3 ans, en un seul. Ensuite, nous allons faire un entretien des rues, l’entretien des trottoirs, nous terminons notre programme d’isolation du conservatoire de musique, nous allons faire des travaux chez les boulistes, pour isoler le local où ils jouent en hiver, pour les mettre un peu à l’abri du froid. Et puis, il y aura tout un tas d’autres programmes, comme nous le faisons d’habitude, c’est-à-dire, à la fois pour les écoles, pour les rénover et les entretenir, à la fois dans les cimetières. Nous avons une nouvelle formule dans nos cimetières, ça figure d’ailleurs dans le journal d’aujourd’hui. Nous faisons un cimetière un peu à l’américaine. C’est-à-dire, entre les tombes, il n’y a plus de dalles, plus de béton. Tout est en végétation. Il n’y a plus de traitements phytosanitaires, plus de pesticides ou d’insecticides, et donc nos cimetières deviennent verts.

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