Saint-Avold : Centre-ville, zone bleue, écoquartier... plusieurs projets se poursuivent en 2025
En ce début d’année 2025, l’heure est aux vœux des maires du secteur. On se rend aujourd’hui à Saint-Avold.
Son N°1 - Centre-ville, zone bleue, écoquartier... plusieurs projets se poursuivent en 2025
René Steiner - maire de Saint-Avold.
L’année 2024 a notamment été marquée à Saint-Avold par le renforcement des liens avec les Etats-Unis et la ville américaine de Fayetteville. Il y a eu les festivités américaines, les 80 ans de la Libération… Est-ce que Saint-Avold continuera sur cette voie en 2025 ?
L’année 2024 a été un peu exceptionnelle du fait qu’on a célébré nos 30 ans de jumelage avec Fayetteville, c’était une année exceptionnelle. Bien entendu, nous continuons les jumelages et les partenariats qui sont faits et qui vont encore se faire grâce à ces relations proches et intenses. On a aussi célébré nos 60 ans de jumelage avec la ville Dudweiler, juste à côté de Sarrebruck.
En 2024, le centre-ville a notamment connu un second souffle avec de nombreuses ouvertures de commerce. Est-ce que les efforts vont se poursuivre en 2025 pour rester sur cette dynamique ?
On vient de finaliser un grand programme de requalification du centre-ville, mais aussi des entrées de la ville. On a élaboré un programme et nous sommes en fin d’études et les travaux vont commencer en 2025, sur 3 ans, et le cœur de ville sera abouti au terme de ces 3 années. Nous commencerons, cette année, avec l’entrée de ville dans la rue Foch et d’une démolition d’une « verrue » qu’on a, qui est dangereuse et qui s’appelle la friche Peugeot, qui donnera lieu à un parc urbain.
Du 1er octobre au 31 décembre, vous avez expérimenté la zone bleue dans le centre-ville. Est-ce que ça a porté ses fruits ? La mesure va se poursuivre ?
On avait prévu une première expérimentation sur 3 mois, qui sera encore reprolongée de 3 mois, dès ce premier mois de l’année. On en a tiré les conséquences, et ce n’est pas exclu qu’on passe à une zone bleue définitivement, sur un certain nombre de parkings, dont l’hypercentre. Avec le stationnement payant, on avait un turn over de voitures, puisqu’on avait 1h de stationnement gratuit, mais avec une obligation de passer à l’horodateur pour les contrôles, et c’est assez rébarbatif, même si on ne met que 0€ dans l'horodateur, il faut taper sa plaque d’immatriculation, et c’est assez contraignant pour beaucoup de personnes. Le disque est donc beaucoup plus simple.
En 2024, l’ancienne caserne Ardant-du-Picq a été détruite là où un écoquartier sera créé. De quoi s’agit-il et comment avancent les travaux ?
Ça a commencé en 2024, et on est en phase finale, il ne reste plus qu’à détruire un bâtiment et à nettoyer, pour pouvoir dire que l’ensemble de la caserne a été détruite. Nous allons, au premier trimestre, attribuer la concession d’aménagement à un concessionnaire. C’est un programme d’écoquartier sur pratiquement 8 hectares. C’est un programme qui se fera sur 15 ans, avec un habitat multiple, et surtout, un grand parc central. On posera la première pierre en 2025. On posera aussi les premières pierres d’un nouveau groupe scolaire avec une nouvelle cantine.
Lors de vos vœux il y a quelques jours, vous avez indiqué que l’année 2025 sera l’année de finalisation des projets, quels sont-ils ?
Les projets prennent du temps, et plusieurs années, puisqu’il faut les lisser budgétairement. On a consacré l’année 2024 à rénover notre patrimoine, et surtout les installations sportives. Pratiquement un million d’euros ont été injectés dans les installations sportives et de loisirs. En 2025 on terminera ces rénovations avec un synthétique supplémentaire au stade de Jeanne d’Arc. Il y a également les travaux du collège de la Carrière prévus en 2025, mais c’est plus de la compétence du Département. Les élèves devraient rentrer en octobre ou novembre 2025. La ville va récupérer l’ancien collège, et on travaille déjà au projet de sa démolition, et sur le projet de ce que nous allons faire sur ce foncier libéré.